L’opposition a décidé de suspendre ses manifestations non autorisées pour donner du « souffle à la population» (sic). Ces manifestations aux motifs flous (tantôt contre l’insécurité, tantôt contre le chronogramme de la Ceni, ou encore contre la mal gouvernance d’Alpha Condé, etc.), ont causé des dégâts énormes avant que ses instigateurs décident de les « suspendre » : deux morts, de nombreux blessés, des interpellations.
Mais aussi des dégâts matériels importants : des véhicules caillassés, mais aussi et surtout des magasins et autres boutiques vandalisés. «Les bandits ont cassé la porte de mon atelier de couture pour le vider de son contenu. Des personnes sont venues me le dire et je suis allée après le constater. J’y avais des habits faits et beaucoup de pagnes non cousus », nous témoigne au téléphone une dame, dont l’atelier de couture est près des rails à Coza.
MD qui dit avoir sa boutique près du rond-point de Coza se dit aussi victime des actes de vandalisme : « ma boutique a été saccagée. Les bandits ont tout emporté. Je ne sais pas comment je vais reprendre mes affaires. Comment je vais vivre », s’est-il lamenté.
Ismael Sylla