Un secteur coincé entre Hamdallahi et Bambéto a l’habitude de poser plus de problèmes aux forces de l’ordre pendant les manifestations de l’opposition. Son nom ? Niari Wada.
C’est généralement d’ici commencent ces derniers temps les échauffourées entre forces de l’ordre et jeunes poseurs de cailloux et de troncs d’arbre sur la route le prince. Certains faisant allusion au radicalisme des jeunes face aux forces de l’ordre n’hésitent pas de leur donner le nom de Boko Haram.
Cependant leur quasi inexistence sur le terrain aujourd’hui intrigue plus d’un observateur. « A part quelques coups de feu entendus vers midi, il n’y a pas eu trop de mouvements ici aujourd’hui », nous a dit un témoin.
Et notre témoin de nous expliquer pourquoi : « certains disent que les jeunes leaders du mouvement ONA du secteur Niari Wada et d’autres leaders de l’axe auraient reçu de l’argent du pouvoir pour ne pas sortir dans la rue.»
Ismael Sylla
