La République de Guinée, à l’instar des autres pays du monde, s’apprête à fêter vendredi, 1er mai, la Fête Internationale du Travail (FIT), née de la manifestation des ouvriers de Chicago aux Etats-Unis en 1889 réclamant la réduction du temps de travail à huit heures.
Depuis cette date, les gouvernants font de l’amélioration des conditions de vie et de travail des employés, une priorité sur la demande incessante des mouvements syndicaux. Ce qui fait que de jour en jour, les travailleurs bénéficient de garanties protégeant leur carrière d’où, en partie, la création du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
En Guinée, le SMIG est instauré depuis 2013 par le gouvernement en fixant le montant à 440.000GNF. Ce qui veut dire qu’aucun employé ne doit désormais être payé moins de ce montant sur toute l’étendue du territoire national.
Si ce principe est respecté en grande partie par l’Administration publique, certains acteurs du secteur privé sont loin de l’application correcte de cette décision. Car, il n’est pas rare de voir des travailleurs payés à 250.000GNF, 200.000GNF voire même 150.000GNF.
Plus loin, ces modiques sommes sont, soient payées tardivement, soient accumulées plusieurs mois au détriment de l’employé qui, généralement, n’est pas capable de se défendre.
Pourtant, la décision de fixer le SMIG à 440.000GNF donne plein droit à l’employé de porter plainte contre son employeur pour non respect du SMIG. Mais hélas !, des employés tels que chauffeurs, domestiques, secrétaires, continuent de subir le comportement peu orthodoxe de leurs patrons à leur endroit.
AGP