Alcao est un appui pour la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest. Dans ce cadre, il se tient à Conakry du 2 au 4 juin une rencontre sous régionale à laquelle quatre pays participent: la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal. Le thème de cette réunion est : ‘‘la livraison surveillée.’’
«Le fondement, explique Mohamed Lamine Fofana, ministre conseiller juridique à la Présidence, c’est l’application des deux volets de la lutte internationale contre la drogue à savoir la coordination au plan national et la coopération au plan international. Donc, il faudra bien écouter les techniciens internationaux qui sont venus livrer leurs connaissances et se mettre dans la logique de contribuer parce qu’encore une fois, c’est une question de volonté».
Le ministre de la sécurité, Mahmoud Cissé prévient et souligne que les trafiquants doivent s’attendre à des représailles : «Procéder à une concertation entre acteurs de la gouvernance sécuritaire afin de décider indique-t-il de vaincre les acteurs qui animent le trafic de drogue et autres stupéfiants qui dérangent. »
Il précise encore: «Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, nous ne protégeons personne, nous ne tolérons personne. Aujourd’hui, le régime a changé nous ne protégeons personne. Je me permets de le
dire fermement, il faut que le Guinéen ose. Dans certains pays on a réussi à maitriser et dans d’autres on a laissé libre cours à ce trafic juteux.»
Il poursuit: « Nous avons décidé de stopper, de casser la chaine de trafic de drogue, la volonté existe. Que personne n’ait peur, il faut absolument que cela soit clair, le président de la République en fait son cheval de bataille, je suis là pour ça.
Traquer les trafiquants, c’est une volonté pour les quatre Etats cependant leurs cibles ont souvent réussi à s’échapper des services étatiques.
JB.