Des émissaires du gouvernement dirigés par Cheick Sacko, ministre de la justice ont rencontré ce vendredi l’opposition au quartier général du parti de l’Union des forces démocratiques de Guinée(UFDG). Des questions électorales ont été à l’ordre du jour.
« Nous avons donc passer en revue tous les obstacles qui empêchent l’ouverture d’un dialogue, explique Aboubacar Sylla porte-parole de l’opposition de manière à les lever le plus rapidement que possible pour qu’en Guinéens nous nous retrouvions autour de la table afin de discuter des questions qui nous opposent pour nous sortir de cette crise politique que connait notre pays depuis très longtemps.»
Il précise que : « Nous de l’opposition, nous avons mis en avant certaines conditions que nous estimons nécessaires pour qu’on puisse aller à un dialogue constructif, la première est l’annulation du calendrier électoral de la CENI prévoyant les élections communales pour 2016, la deuxième est le gel des activités de cette institution comme ce fut le cas en 2013 en prélude du dialogue qui s’est tenu cette année-là. »
Aboubacar Sylla a évoqué également le cas de l’enrôlement massif des mineurs, de leurs militants emprisonnés et du fichier électoral, ce sont des problèmes entre autres que considère l’opposition préoccupants.
En réponse, le ministre Sacko affirme qu’ : « il faut que les Guinéens puissent se parler entre eux c’est très important pour que chacun se respecte, tienne les positions de l’autre. Le gouvernement est très clair dans cette démarche. On entend les deux parties et ensuite on propose un cadre de dialogue, un ordre du jour et les débats de fond.»
Demain samedi, les mêmes émissaires vont rencontrer la mouvance présidentielle.
JB.
