Vendredi 26 juin, l’humanité célèbre la journée internationale de soutiens aux victimes de la torture. Cette célébration intervient dans un contexte où 100 pays sur 158 pratiquent la torture selon les organisations non gouvernementales (ONG). Une conférence s’est tenue ce jeudi dans une université de la place pour attirer l’attention des étudiants et autorités sur les conséquences de ce phénomène.
Donner la définition du mot torture, parler de ses conséquences, sensibiliser, semblent être une nécessité pour le haut-commissariat des nations unies des droits de l’homme. « Dans notre pays, le phénomène tortionnaire explique Ibrahima Sacko, chargé de programme de protection des droits de l’homme au Haut- commissariat des droits de l’homme a pris une habitude. Depuis l’indépendance à nos jours, notre pays a connu toujours cette pratique. Mais avec la réforme du secteur de la sécurité engagée depuis la période de transition jusqu’à maintenant, le phénomène tend à diminuer en nombre.»
Cependant «cela ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde. Il existe malheureusement encore des cas de torture dans les lieux de détention notamment à la police et à la gendarmerie. Nous constatons cela mais avec l’engagement des autorités, du bureau du haut-commissariat des droits de l’homme des nations unies, nous sommes en train de redoubler les efforts pour bannir la torture dans notre pays», précise M. Sacko.
L’année dernière, pour la première fois, la Guinée a présenté devant le comité des nations unies le rapport contre la torture. Il revient aux autorités guinéennes de se pencher sur la formation des officiers de
police judiciaire (OPJ) et encourager les victimes de torture à porter plainte.
JB.