Les cas de viols se multiplient dans la capitale et dans des provinces intérieures. Les auteurs sont parfois interpellés, puis relâchés. Ce, bien que la justice a promis l’impunité contre ce genre de pratiques.
Malgré la récente mobilisation des femmes initiée par des ONG dont Femmes Développement et Droits Humains en Guinée (F2DH-G), contre des violences faites aux femmes, d’autres cas de viols ont été enregistrés ces derniers jours en Guinée, dont le dernier a entrainé la mort de la victime par strangulation, dans une localité de Télimélé, préfecture de la Moyenne Guinée.
La victime de ce viol qui vient de se dérouler dans la préfecture de Télimélé, était une adolescente, selon des sources concordantes.
Deux autres cas de viols ont été enregistrés, ces derniers temps, respectivement à Labé, e Moyenne Guinée et à Mandiana, en Haute Guinée. Pour le cas de Labé, la victime est une jeune fille de 20 ans, dont le présumé agresseur court toujours, selon des sources sécuritaires. Quant à la victime enregistrée dans la préfecture de Mandiana, âgée à peine de 14 ans, ses présumés agresseurs au nombre de 4 personnes ont été appréhendés.
Ces violences sexuelles surviennent après la marche initiée par des ONG de femmes dont Femmes Développement et Droits Humains en Guinée (F2DH-G), dans la capitale guinéenne le 4 novembre dernier, suite au présumé viol dont se serait rendu coupable, un artiste en herbe.
Face au bruit suscité par cette affaire de viol, le gouvernement guinéen avait publié un communiqué, pour condamner « les violences faites aux femmes sous toutes leurs formes.»
Tout en exprimant « sa solidarité vis-à-vis des victimes, et sa détermination à faire la lumière sur ces derniers événements. »
Le Garde des Sceaux, Cheick Sako, avait déclaré pour ce qui concerne le viol commis par l’artiste Tamsir, qui a fait la une sur les réseaux sociaux que « la Justice guinéenne fera son travail et ira chercher le présumé coupable où qu’il se retranche. Indiquant dans la foulée, que d’ores et déjà, la police a ouvert une enquête et un mandat d’arrêt international a été émis par la Justice. »
A noter que le gouvernement à travers le ministère de l’Action Sociale a rencontré la victime, et mis à sa disposition une cellule psychologique.
Au moment où nous allions sous presse, la nouvelle du retour de Tamsir avait commencé à circuler dans la cité. Viendra-t-il pour se mettre à la disposition de la justice ? Attendons de voir.
AS/L’Indépendant