Censure

Le Contrôle permanent des agents de l’Etat : Mode d’emploi

Comme promis par Mr. Sekou Kourouma, ministre en charge de la fonction Publique, de la Reforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, le contrôle permanent des agents de l’Etat à débuté  dans la ville de Conakry, ce Lundi 23 Novembre 2015.

De quoi s’agit-il ?

Vous vous souviendrez  que le Gouvernement guinéen sous l’impulsion du Président de la République le Prof. Alpha Conde, dans sa vision de faire de la Guinée un pays émergeant à l’horizon 2035, a lancé une vaste opération de refondation de l’Etat, dont la gestion fut confiée au Haut Commissariat à la Reforme de l’Etat et à la Modernisation de l’Administration (HC-REMA) en 2011 ;

La première mission du HC-REMA fut de poser les diagnostiques de la mal gouvernance et des maux qui gangrènent l’Administration Publique de notre pays : Corruption, absentéisme, inexistence physique de postes de travail budgétisés, inexistence physique d’agents émergeants sur le fichier solde, pléthore d’agents à Conakry, crise de fonctionnaires à l’intérieur du pays ; 108‰ d’augmentation  du nombre d’employés entre 2000 et 2010, etc.….L’Etat en réalité ne connaissait pas le nombre de ses salariés ni tous les postes de travail .

La priorité fut donc  la recherche de solution à la maitrise des effectifs, condition nécessaire pour maitriser des salaires ; Il fallait procéder immédiatement à l’assainissement du fichier général de l’Administration ;  opération  engagée et menée par Mr. Sekou KOUROUMA d’une main de fer depuis le Haut Commissariat à la Reforme, devenue  le Ministère de la Fonction Publique, de la Reforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, en Février 2014.

Du recensement  des fonctionnaires  à leur enrôlement  biométrique, le Gouvernement a pu extirper du Fichier Général de l’Administration Publique exactement  11.089  fonctionnaires qui sont soient fictifs, doublons, voir quadruplons, morts vivants, ou vivants morts, retraités en fonction, fonctionnaires  à la retraite etc., pour une économie annuelle de plusieurs milliards fg au profit de l’Etat guinéen en 2014. Pourtant le problème n’est pas encore résolut ; alors pas du tout !

De mauvais procès d’intention en calomnie, de contentieux en contentieux, le Ministre de la Fonction Publique est cuit à toutes les sauces de la désinformation voir même de la haine  sans épargner sa famille et ses collaborateurs ; il est la feuille de brouillon de tous les journaleux qui s’essayent au métier de l’information et des gueulards qui ne voient aux radios privées qu’un outil de distraction et de diffamation ; contre le ministre tout a été tenté et continue d’être tenté, et entrepris pour qu’il cesse sa lutte contre les usines de fabrication des fonctionnaires fictifs et des morts salariés ; mais lui continue son chemin implacablement . Il vient de lancer une opération de  contrôle physique des agents, comme pour dire aux « faussaires, vous avez tort de vous cachez, là où l’Etat dort; vous serez démasqué». 

Qui entre  dans le cadre de la consolidation des acquis de l’enrôlement biométrique des fonctionnaires. Malgré la sensibilisation, la poursuite de certains faussaires  devant les tribunaux, l’enrôlement biométrique, d’autres ont reçu à passer à travers les mails ; ces « malins » qui  pour la plus part vivent à l’étranger, continuent d’être payé par l’Etat guinéen,  un Etat qu’ils ne servent plus depuis 5,  10 ans, voir plus, avec la complicité de certains agents de l’Administration Publique.

Le contrôle permanent exige la présence physique de chaque fonctionnaire à son poste de travail, pour émerger soit par pointeuse électronique ou dans des registres dédiés à cet effet, devant des agents (des jeunes) recrutés et formés par la fonction publique pour en assurer la surveillance sous la supervision des Inspecteurs  de l’Administration Publique ;

Il ne s’agit pas ici  de contrôler la ponctualité des agents ; mais de leur EXISTENCE PHYSIQUE et de leur présence à leur poste de travail; 

Encore une fois, permettez-moi d’insister :

NOUS NE COTRÔLONS PAS LA POCTUALITE (ni l’heure d’arrivée, ni l’heure de départ) pour le moment ; cela viendra plus tard avec l’évolution de l’Administration Publique et sa professionnalisation, vers laquelle nous tendons. Le contrôle permanent engagé le 23 Novembre 2015 à Conakry et qui s’étendra sur toute l’étendue du territoire  dans les jours à venir n’a pas pour mission de contrôler la PONCTUALITE DES AGENTS.

La Mission actuelle du Contrôle permanent est de s’assurer de la présence physique des agents à leur poste de travail.

OBJECTIF : LA CHASSE AUX FICTIFS ET AUX DOUBLONS.

Pour toutes questions relatives au contrôle permanent,  la Cellule de Communication  saura vous mettre en relation avec  L’INSPECTION GERALE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE(IGAP)

Nous sollicitons votre soutien, sinon votre aide pour tout ce qui peut concourir à la qualification de notre Administration, pour en faire une Administration de Développement,  débarrassée de toute corruption, au service du citoyen. Aidez nous à assainir notre Administration Publique.

Nous saluons le soutien des centrales syndicales, sans lequel notre tâche serait compliquée.

La Cellule de Communication

MFPREMA

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