Le ministère des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques en partenariat avec le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme a organisé ce mercredi 9 décembre à Taouyah, une journée de réflexion et d’action pour les droits de l’Homme. Ce, en prélude à la célébration du 49èmeanniversaire des pactes internationaux des droits de l’Homme.
Pour Mme Goumou Fatoumata Morgane rapporteur général de l’Institut National des Droits de l’Homme, « c’est une journée qui va permettre de revoir toutes les stratégies qui ont été utilisées depuis plusieurs années dans la lutte contre la violence basée sur le genre. Mais aussi, ajoute-t-elle, la violation des droits humains en général et voire quel mécanisme à mettre en place pour pouvoir palier à certaines difficultés, vous savez, la Guinée est placée deuxième pays après la Somalie par rapport aux questions liées à l’excision ».
Selon elle, « tous les jours, notre pays ne fait que parler de lui dans le cadre des viols sur les femmes mais également sur les filles, surtout sur les toutes petites filles, donc comment faire pour qu’on puisse lutter mieux sur les violences notamment basées sur le genre».
Mme Astou M’bow, chef unité de protection au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) a ajouté : « En tant qu’acteur engagé au côté du gouvernement ainsi que des organisations de la société civile, notre bureau entend s’assurer que l’approche basée sur les droits de l’Homme constitue le pivot central de toutes les actions qui sont menées au niveau stratégique, programmatique et opérationnel au profit des populations».
Et de conclure: « Le HCDH ne managera aucuns effort pour accompagner les acteurs étatiques et non étatiques, relativement aux recommandations de l’examen périodique universel adressé à la Guinée au début de cette année 2015. Nous célébrons le 49èmeanniversaire des deux pactes internationaux adoptés par les Nations Unies en 1966 et qui mettent en relief l’interdépendance des droits de l’Homme. Nous devons œuvrer ensemble pour lutter contre l’impunité, les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur le sexe, la race, l’ethnie, la langue, la religion, la haine, ainsi que l’intolérance ».
El Hadj Mohamed Koula Diallo