La FIFA n’a pas tranché, elle a tergiversé dans son verdict : 8 ans de suspension de toute activité liée au football pour Michel Platini, mais pour Sepp Blatter, c’est fini et 80 mille francs suisses d’amende pour le premier et 50 mille francs pour Sepp Blatter. Singulière façon d’équilibrer la balance. On pensait que dans une infraction commise en réunion, dans un délit d’Association de malfaiteurs, la sanction devait être directement proportionnel à la hiérarchie, que nenni ! Vétille !
Mais pourquoi, a-t-on si mal tranché la poire, ainsi ? Si les culpabilités étaient ou pas établies, les sanctions devaient être les extrêmes : Radiation à vie ou acquittement pure et simple. Mais cette frappe à demi-volée peut-être sujette à rebond.
Donc, faute de preuve matérielle suffisante de culpabilité de l’un et de l’autre, la FIFA n’a pas appliqué la peine maximale : Radiation à vie pour les deux. Cette demi-condamnation a fait bondir Michel Hidalgo, au pifomètre. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France des années Platini défend mordicus et aveuglement. Pour lui, Michel Platini est une idole intouchable, une icône pour la France. Et qu’on ne doit pas le traîner ainsi dans la boue, on en veut simplement à Platini, même quand il a reconnu avoir empoché 1 million 800 mille pour des nouilles.
Michel Hidalgo n’est pas homme de droit et ne connait pas ce qu’on qualifie de « Conflit d’intérêts », il appelle timidement à une levée du monde du football, sera-t-il entendu ?
Voilà que les condamnés vont faire appel. Ne risquent-ils pas d’ouvrir la boîte de Pandore, d’autant que les enquêteurs de la justice américaine n’ont pas tout déballé ?
Moise Sidibé