Cellou Dalein et ses amis ont intenté un procès en sorcellerie excessif contre Bah Oury, le fondateur de l’UFDG dont le péché est d’avoir demandé la reddition de comptes de celui-là après près de neuf ans de gestion du parti. Bah Oury à l’écouter ne demande que cela. La manière de le dire, c’est vrai, est non conventionnelle à l’UFDG. Mais c’est du Bah Oury. Accepter cette manière, c’est accepter la différence, comme le prône la démocratie.
Cellou et ses hommes en excluant Bah Oury, pour sa différence de vue et son obsession à vouloir redonner un nouvel élan au parti, donnent aux autres Guinéens un mauvais signal. Et font croire que le monolithisme est la méthode dans ce parti qui se veut démocratique et donne des leçons à tout va aux autres.
L’exclusion de celui qui émet un autre son de cloche au sein du parti c’est la même chose qu’une dictature sans en avoir l’air. Il lui est reproché de n’avoir pas « respecter les règlements du parti ». Est-ce qu’on est en train de nous dire que le parti est contre la liberté d’expression en son sein?
En tout cas Cellou par cet acte s’est engagé dans un pari très risqué pour la sérénité et l’épanouissement du parti qui avait tout pour gagner des élections en Guinée mais faisait tout pour ne pas les gagner.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com