En Guinée, le bas peuple est confronté à une augmentation systématique des prix de marchandises de première nécessité sur les marchés depuis le 1er février 2016, date d’application des taxes votées par l’Assemblée Nationale, a constaté le correspondant régional de l’AGP au Gouvernorat de Conakry.
Cette augmentation vertigineuse de prix est durement ressentie par les citoyens guinéens, plus particulièrement ceux de la capitale Conakry, qui tirent actuellement le diable par la queue. Une des conséquences de l’apparition de la maladie de fièvre hémorragique à virus Ebola dans le pays.
Au grand marché de Madina dans la commune de Matam à Conakry, les grossistes font leur loi sur les détaillants en provenance des différents marchés du pays, sous prétexte que cette augmentation d’impôt (TVA) sur les biens, ne dépend pas d’eux, «c’est une conjonction actuelle qui entraîne l’Etat à augmenter sa part de gain. D’où l’augmentation du taux de paupérisation et de cherté de la vie», a souligné un importateur.
Sur les différents marchés de Conakry, la flambée des prix a pris une proportion inquiétante cette semaine : au marché Gbessia, commune de Matoto, un (1) pot de sucre qui se vendait à 5500 GNF se vend aujourd’hui à 6500 GNF voire 7000 GNF. Quant au pain, il quitte 3000 GNF pour parachuter à 3500 GNF, la baguette. La mesure d’un kg de riz se vend actuellement à 4500 GNF le pot, contre 3500 GNF en janvier 2015.
Source: AGP