Les propos et la vidéo qui suivent ont été transmis à guinee7.com par la cellule de communication de l’UFR, parti de Sidya Touré, Haut représentant du chef de l’Etat.
C’est avec étonnement que nous avons écouté le Président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo raconter sur lynx fm ce jeudi 3 mars 2016, je cite : ‘’ Nous avons beaucoup apporté à Sidya Touré lorsqu’il est venu. Il avait beaucoup de lacunes par rapport à la connaissance des réalités guinéennes.’’
J’estime qu’à ce niveau de responsabilité et sur un espace médiatique, on peut éviter de jouer à de pareils enfantillages au risque de se décrédibiliser. Les faits sont têtus et les Guinéens n’ont pas la mémoire courte.
Quelle expérience avait-il alors qu’il n’était qu’un simple agent de la Banque, Directeur Adjoint à la caisse de l’Etat, tout ce qui n’a rien avoir avec la gestion d’un Etat, pour combler les lacunes d’un Sidya Touré qu’on est allé chercher en Côte d’Ivoire, sur la base de ses résultats pour venir aider le pays.
Oui Sidya Touré avait des lacunes dans : la vente des sociétés d’Etat, des usines, dans les détournements de fonds, dans la vente des avions et des rails…
Sidya Touré l’a choisi pour en faire un Ministre, il lui a appris des nouvelles méthodes de travail en matière de stabilisations économiques au niveau d’un conseil interministériel inexistant avant son arrivée et l’a privilégié parmi les autres Ministres.
Cette affirmation de Cellou sur lynx Fm montre vraiment qu’il a la mémoire courte et est perturbé par la crise que traverse son parti.
C’est pourquoi, je propose aux Guinéens ces propos de Cellou Dalein Diallo lors de l’investiture de Sidya Touré au Palais du peuple en 2015 et je laisse chacun apprécier et lire entre les lignes.
Extrait :
« Je suis venu apporter le message de solidarité de l’UFDG à l’UFR. Souhaiter plein succès à votre congrès et bonne chance à votre candidat. Mes relations avec le Président de l’UFR ont commencé depuis 1996, lorsque je faisais partie de l’équipe gouvernementale qu’il avait l’honneur de diriger. Ensemble nous avons constaté que nous avons la même lecture de la crise que traversait notre pays. Et ensemble nous avons identifié les solutions, les politiques et les reformes qu’il fallait mettre en œuvre pour sortir la Guinée de la crise.
Et je dois avouer que Monsieur Sidya Touré m’a fait énormément confiance. Si bien que j’ai fait partie de l’équipe restreinte des Ministres économiques qui, à ses côtés, était non seulement chargé d’identifier les mesures appropriées pour résoudre la crise, mais aussi chargés d’assurer le suivi évaluation des dossiers. Et dans cette proximité technique, il m’a fait honneur de me désigner gouverneur de la Guinée à la Banque Mondiale alors que je n’occupais pas un Ministère économique. Et la première mission qui est partie à Washington pour relancer le dialogue avec le fonds et la Banque Mondiale, il m’a inscrit en bonne place. Et très souvent, il me faisait l’honneur de me solliciter pour donner un avis en dehors de la commission à titre personnel.
Nous sommes arrivés à Washington, alors le Président actuel de la Côte d’Ivoire (qui était le DGA du FMI ndlr) nous a invités à domicile. La délégation était nombreuse, il n’y avait pas de place pour tout le monde et là aussi je dois avouer que j’ai été choisi parmi ceux qui devaient avoir le privilège de dîner sur la même table qu’Alassane Ouattara.
Nous avons ensemble travaillé dans un contexte difficile, engagé des reformes, suscité la confiance et le soutien de la population guinéenne. Ce fut peut être le gouvernement le plus populaire qui a suscité beaucoup plus d’espoirs que tous les autres dans le pays.
Apres cette collaboration au niveau du gouvernement, nous nous sommes retrouvés, je l’ai rejoint à l’opposition. Et lorsqu’il a fait l’honneur de prendre part au congrès où je devais être investi pour la première fois, comme Président de l’UFDG et candidat du parti, il n’avait pas tari d’éloges à mon endroit.
Mais au-delà de ça, nous avons ensemble organisé la lutte contre l’instauration dans notre pays d’une dictature. Et dès avril 2011, dans son bureau, on n’a créé ce qu’on a appelé le collectif des partis politiques ».
Voici les propos de Cellou Dalein Diallo, il y a moins d’un an. Alors je me demande si c’est comme ça qu’on traite son ancien patron, son ancien protecteur et bienfaiteur ?
Enfin, mais quel est le problème de l’UFDG quand ses responsables affirment que l’UFR ne leur apporte rien ?
Cellule de Com de l’UFR