Le parti, Union des Forces Républicaines (UFR) loin d’être accepté par l’Opposition et la Mouvance présidentielle dans les démembrements de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
C’est du moins ce qui ressort du constat dans la mise en place des démembrements de la CENI pour les élections locales à venir.
De Kindia en Basse Côte à Dalaba au Fouta en passant par la ville carrefour Mamou, le constat est le même. L’UFR est considérée comme un cheveu dans la soupe par l’opposition qui soutient mordicus que ce parti n’est plus de son rang dans la mesure où le leader Sidya Touré partage désormais les idéaux du parti au pouvoir.
«En acceptant un décret le nommant Haut Représentant du chef de l’Etat et un poste ministériel pour l’un de ses cadres. Plus loin, les députés de l’UFR qui ont quitté le camp de ceux de l’opposition. Donc il ne doit plus se réclamer de l’opposition», a-t-on indiqué.
Pis ! Le parti n’est pas la bienvenue au sein de la Mouvance présidentielle qui, de son côté, dit que l’UFR n’a signé aucun accord avec le RPG/ Arc-en-ciel. Alors pas question de l’aligner sur la liste de la mouvance dans les démembrements.
En tout cas à Kindia, Mamou et Dalaba, les militants du 3ème parti politique en Guinée, selon les résultats de l’élection présidentielle de 2015, ne savent plus sur quel pied danser, car ils sont à la fois rejetés en bloc par la mouvance et par l’opposition politique guinéenne.
Source : AGP