Sidya Touré, Haut représentant du chef de l’Etat, leader de l’UFR, était face à la presse ce samedi 2 avril, au siège de son parti.
L’ancien membre de l’opposition dite républicaine estime tout d’abord que le départ de son parti de cette opposition «devenue une opposition armée n’a simplement pas détruit l’opposition, mais on doit reconnaître que le fait que l’UFR n’y ait pas a largement affaibli la capacité de cette opposition».
Et de s’interroger : « Comment pouvez-vous reprocher au pouvoir en place de ne pas donner la possibilité d’avoir des débats sereins, de dialogue et que vous-mêmes vous refusez ce dialogue à l’intérieur de votre propre opposition?»
Il titille Cellou Dalein en ces termes : « On ne peut pas nous reprocher de reconnaître le pouvoir du RPG, alors que d’autres se battent à être reconnus comme chef de file de l’opposition, réclament des véhicules, des bureaux, des budgets.»
D’ailleurs, pense-t-il, l’opposition sous la houlette de l’UFDG a franchi la ligne rouge: «Nous avons assisté à une radicalisation de nos amis, de nos ex amis. Nous sommes devenus des adversaires politiques.
Et de recadrer le débat : «L’UFR a décidé de quitter l’opposition dite républicaine telle que nous l’avons vue. Mais, l’opposition est plurielle. Il n’y a pas un diplôme d’opposition qui est remis à quelqu’un. L’opposition est celle qui veut s’opposer. Il n’est pas dit qu’elle va s’opposer derrière un parti politique et pour notre cas, derrière l’UFDG et que si tu n’es pas derrière l’UFDG, tu n’es pas de l’opposition en Guinée. »
Pour Sidya Touré cette vision des choses relève de la pensée unique.
Bily Camara pour guinee7.com