Lâché par les ténors de l’opposition, constamment contesté dans ses propres rangs, embourbé dans l’assassinat d’un journaliste, éternellement prisonnier de ses mensonges ridicules (voir déclaration sur les « dernières journées mortes »), son incapacité à faire la différence entre la Guinée et le Fouta, ce mois d’Avril serait il le dernier mois d’Avril de Mr. Cellou Mamadou Dalein Diallo, Président de l’UFDG dans sa magnitude actuelle, ou verra t’on Cellou Dalein président d’une UFDG en miniature ? Et si l’histoire se répétait ?
Aide mémoire :
« Sujet: Cellou Dalein Diallo ou l’éternelle humiliation
Les dessous d’un limogeage
Le Premier ministre Cellou Dalein Diallo a été démis de ses fonctions le 5 avril pour « faute grave », après quarante-huit heures de cafouillages au sommet de l’État.
Nommé le 9 décembre 2004, Cellou Dalein Diallo laissera dans l’histoire de la Guinée l’image d’un Premier ministre qui fut toujours bridé, humilié, avant d’être limogé sans préavis. Et qui apprend, le 5 avril, sur les ondes de la radio nationale qu’il est démis de ses fonctions « pour faute lourde ». Tout commence vingt-quatre heures plus tôt quand, à la fin de son journal de 19 h 45, Radio-Guinée lit un décret qui remanie profondément le gouvernement. Taillée sur mesure, la nouvelle équipe reflète la volonté de Cellou Dalein Diallo. Lequel reste Premier ministre et récupère les portefeuilles de l’Économie, des Finances et du Plan.
Tous ses proches sont également maintenus à leurs postes (Fatoumata Kaba Sidibé aux Affaires étrangères ; Ahmed Tidjane Souaré aux Mines et Géologie…) ou affectés à d’autres (Hadja Aïssatou Bella Diallo passe de l’Information aux Affaires sociales, Promotion féminine et Enfance ; Hadja Fatoumata Binta Diallo, de l’Hydraulique et Énergie à la Pêche et Aquaculture…). D’autres, des nouveaux, les rejoignent : le journaliste Tibou Kamara (au ministère de l’Information et de la Culture) ; Mamadou Banoh Sow (aux Travaux publics), Malick Sankon (Tourisme et Hôtellerie)…
Tous ses adversaires sont en revanche limogés : le ministre des Postes et Télécommunications, Jean-Claude Sultan, qui lui a tenu tête en 2005 sur le dossier de la mise en vente de la quatrième licence de téléphonie cellulaire, et Kémo Charles Zogbélémou, patron du Contrôle économique, coupable, en décembre 2005, d’avoir rendu un rapport qui blanchit l’homme d’affaires Elhadji Mamadou Sylla, accusé d’avoir frauduleusement soustrait 36 millions d’euros des caisses de la Banque centrale.
À 22 heures, un Conseil interministériel extraordinaire se réunit à la présidence jusque très tard dans la nuit. Sous la présidence de Fodé Bangoura, les membres du gouvernement planchent sur la suite à donner à la « faute lourde » de Cellou Dalein Diallo. Va-t-il être poursuivi pour falsification de documents administratifs, recel, faux et usage de faux ?».
Extrait d’un document de presse écrit par Mouctar Bourwall Ba (Avril 2006)
Ce qui est reproché à Cellou Dalein dans ce document au sommet de l’Etat, ne sont elles pas les mêmes reproches que lui font Bah Oury et ses amis, ainsi que des frondeurs comme Mme Ramatoulaye Bah ? Gestion autocratique de la chose publique, népotisme, falsifications, mensonges et malheureusement pour ces dernières années avec beaucoup de morts.
Sera-t-il poursuivi pour l’assassinat de Mohamed K. Diallo ?
A mediter
Ben Daouda Touré
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