Le ministre du Commerce de la République de Guinée, Marc Yombouno a rencontré, vendredi, 24 juin 2016, les responsables des parties prenantes dans la production et la commercialisation des eaux minérales, dans le but de mettre en place une ligne directrice à mieux cerner et gérer les eaux vendues en sachet dans les différentes Régions Administratives (RA) de Guinée, rapporte l’AGP.
La salle des Conférences du Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion du Secteur Privé (MI-PME-PSP).
Au cours de la rencontre, le ministre du Commerce, Marc Youmbouno, a souligné, que pour assurer une alimentation saine en matière d’eau potable, il faut lutter contre les unités de production d’eau minérale, qui ne sont pas dans les normes.
«C’est pourquoi on a tenu à rencontrer les acteurs impliqués afin de trouver une solution, car avec une bonne qualité de l’eau, la population est épargnée d’énormes problèmes sanitaires», a-t-il indiqué.
Présente à la rencontre, la directrice générale de l’Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ), Mariam Barry a fait savoir : «Nous avons la prolifération des unités de conditionnement d’eau minérale en Guinée. Nous avons pensé qu’il était important que toutes les parties prenantes se retrouvent pour la mise en place d’une réglementation au niveau des producteurs, au niveau de la commercialisation, pour mieux protéger les consommateurs guinéens.
Compte tenu d’un constat que nous avons fait sur le terrain, nous avons mené une mission au niveau de toutes les préfectures de la Guinée. Nous avons tenu les statistiques. Nous avons fait l’état des lieux de ces sachets d’eau. Nous nous sommes retournés à la source, c’est-à-dire, auprès de ceux qui délivrent ces documents d’autorisation de production des eaux minérales, échanger avec eux et mettre en place une ligne directrice à mieux cerner et gérer les eaux vendues dans nos différentes préfectures.
Puisque le problème se situe à plusieurs niveaux. D’abord au niveau de l’emballage. L’emballage des fois ne répond pas, parce que les normes voudraient qu’on utilise les plastiques alimentaires. Aussi, il y a le problème d’étiquetage, les gens mettent du n’importe quoi sur les emballages pour juste tromper les consommateurs. En suite, le non respect de l’environnement, le non respect du choix de la mise en place du forage».
Source : AGP