Abdoulaye Magassouba, le ministre des Mines, a procédé au remaniement de son cabinet, vendredi dernier, le principal enseignement est qu’il a privilégié deux critères: compétence et jeunesse. Les promus, à l’image du secrétaire général, Saadou Nimaga, ont un background impressionnant.
Jusque-là Conseiller Juridique du Ministre des Mines et de la Géologie, ce ‘‘Kassory boy’’ –jeunes qui ont été envoyés faire des études à l’étranger, grâce à Kassory, à l’époque ministre des Finances-, est né il y a une quarantaine d’année à Kissidougou (Sud de la Guinée).
Après une Maîtrise de Droit Privé de l’Université de Conakry, Saadou Nimaga a suivi une formation en Finances publiques de l’Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) au Burkina Faso. Et depuis, il ne s’est jamais arrêté d’apprendre.
Cette formation est complétée par un diplôme du Cycle International d’Administration Publique (CIAP) de l’ENA de Paris. Aussi, par un DESS d’Administration et Gestion Publique de l’Université de Paris II. Et cerise sur le gâteau, il est diplômé d’Etudes Supérieures Spécialisées en Administration Publique des Mines de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris.
C’est donc ce Juriste senior spécialisé en négociation, rédaction et examen de contrats, de conventions, de lois, etc., qui, depuis le 8 juillet dernier, en remplacement du très rigide Nava Touré, aura la lourde tâche d’aider le ministre Magassouba à booster le secteur des Mines fortement handicapé par la chute des cours des matières premières, mais aussi par la maladie à virus Ebola et par une administration infestée par des ‘‘cadres ralentisseurs’’. Le sauvetage du secteur tient de la gageure. Et ça, Nimaga le sait mieux que quiconque.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com