Censure

Affaire Gaoual : Les partis alliés de la mouvance dénoncent ‘‘l’extrême gravité’’ du communiqué de l’UFDG (déclaration)

Déclaration. L’opinion nationale et internationale a suivi avec stupéfaction depuis le samedi 31 août 2016 par voie de presse en ligne, une vidéo de l’Honorable Ousmane Gaoual DIALLO, Député à l’Assemblée Nationale, dans laquelle, il appelle à la guerre civile et à l’élimination de certaines familles.

Ces propos sans équivoque, rappellent certaines tragédies de l’histoire récente de notre sous-région, de l’Afrique et au-delà ; elles portent atteinte à la dignité des institutions de la République.

La Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COMPAM), soucieuse de maintenir l’unité nationale, de garantir la sécurité, la stabilité, la paix et la cohésion sociale aux côtés de S.E le Professeur Alpha CONDE, Président de la République, Chef de l’Etat, relève l’extrême gravité de l’irresponsabilité dont fait preuve l’UFDG dans son communiqué diffusé le 02.08.2016, suite à l’interpellation de l’Honorable Ousmane Gaoual DIALLO.

La Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COMPAM), relève l’extrême irresponsabilité de la teneur du communiqué de l’UFDG, qu’il condamne avec la plus grande fermeté parce qu’elle s’attendait à une condamnation sans équivoque des propos tenus au siège du parti.

La Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COMPAM) note que ces propos, qu’il condamne avec la plus grande fermeté, sont l’expression du fait que l’UFDG fait de la violence un moyen d’accéder au pouvoir. Ces propos prouvent également les limites de la formation politique dont est issu le Député auteur des propos incriminés. Une opposition qui n’a que les marches et les troubles sociaux à proposer aux populations guinéennes.

La Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COMPAM), réitère son engagement au respect de la Constitution, du Code de bonne conduite des partis politiques et des lois de la République.

La Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COMPAM) invite le Gouvernement à explorer toutes les voies de droit pour donner une suite judiciaire à ces propos qu’aucune démocratie au monde ne peut ni tolérer ni accepter.

Vive la République.

Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens.

Conakry, le 02 août 2016

Le Bureau de la COPAM

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