Il s’appellerait Haroun Barry Gandhi. En tout cas il signe par ce nom sur le net qu’il inonde de ‘‘courtes réflexions’’. Mais en fait de réflexions, notre ami, tel un sniper tire sur tous ceux qui ne pensent pas comme le parti qu’il défend : l’UFDG. Sa signature en bas de ses articles, ‘‘citoyen guinéen’’ comme pour marquer son indépendance vis-à-vis des partis politiques ne trompe que des naïfs.
Dans ces ‘‘courtes réflexions’’ sur des sujets complexes, il dit ceci sur guineeactu: «Ce n’est pas la première fois que des journaleux du site Guinée 7 s’irritent des déclarations d’Ousmane Gaoual Diallo. C’est leur droit. L’ennui c’est qu’ils ne retiennent pas les leçons qui leur sont fournies gracieusement. Doit-on considérer qu’ils sont durs de la tête ou qu’ils n’ont rien dans la tête ? On va leur répéter une nouvelle fois qu’Ousmane Gaoual Diallo n’est pas un repris de justice puisque son affaire est toujours pendante en appel, et que par conséquent il n’est pas encore condamné définitivement. En revanche leur mentor, Alpha Condé est lui un repris de justice, qui n’aurait pas dû, de ce fait, participer aux élections présidentielles. Mais lorsqu’un criminel y participe, on voit le résultat. Espérons que Guinée7 saura prendre en compte notre remarque cette fois, sous peine de nous donner une réponse définitive à la question que l’on se pose à leur sujet. »
A ces invectives de M. Gandhi, nous opposons cette définition de ‘‘repris de justice’’ par le Larousse : « Droit. Personne qui a déjà fait l’objet d’au moins une condamnation pénale. Synonyme: récidiviste.»
Par ailleurs, ‘‘Alpha Condé notre mentor’’. Venant de lui, ne nous surprend pas. C’est un jugement ordinaire des gens proches de son parti. En Guinée et, c’est cette idée que relaie M. Gandhi, un journaliste qui critique un camp est automatiquement considéré être à la solde de l’autre camp. Et on préfère se taire quand on inverse la critique. Les illuminés s’écrieraient : ‘‘c’est pour mieux déguiser son appartenance à l’autre camp !’’ on ne peut s’attarder sur cette ‘‘courte réflexion’’.
M. Gandhi à bien des égards veut vraiment broyer du guinee7. En bas de notre article intitulé : « Ousmane Gaoual : Ce député qui met sa famille en lieu sûr et désigne celle d’autrui à la vindicte populaire.» Il avait posté ceci sur Facebook : « J’espère qu’OGD portera plainte contre vous pour violation de la vie privée (publication de photos de mineurs sans le consentement des parents). Que vous soyez scandalisés par les propos d’OGD est une chose (et vous avez raison de l’être). Que vous vous autorisiez à user de pratiques tout aussi scandaleuses en dit long sur votre moralité. Pour qui vous prenez-vous ? »
Nous ne nous prenons que pour des journalistes soucieux de rendre les faits en tenant compte de l’éthique et de la déontologie.
Pour votre information, M. Gandhi, une photo publiée sur Facebook sous la rubrique ‘‘public’’ est déjà publique. Dans notre article nous avons bien dit que la photo a été prise sur Facebook. Lire ci-dessous.
Mais cette précision ne peut pas vous intéresser. Et pour cause !
Nous tenions à apporter ces petites précisions aux ‘‘courtes réflexions’’ de M. Gandhi.
Nous ne répondons par ailleurs pas aux injures et autres mots déplacés à notre encontre. Parce qu’à notre avis, insulter sur la place publique (médias) pose un petit problème d’éducation que même de grands moyens ne peuvent régler.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com