Ce jeudi 4 Août, dans la salle Elhadj Mohamed Koula Diallo, de la maison de la Presse, les avocats Dinah Sampil, Joachim Gbilimou, Fodé Bangaly Condé, Antoine Pépé Lamah et Mohamed Sampil, commis par Bantama Sow, Malick Sankhon et Hady Barry se sont exprimés sur l’affaire qui oppose le député Ousmane Gaoual à leurs clients.
Selon un des avocats, Me Dinah Sampil, «nos clients, soucieux du maintien de la paix sociale dans le pays, gage certaine de la quiétude, de la sécurité qui reste le moteur de tout développement, de tout processus de développement, ont privilégié la voie judiciaire pour le règlement des différends en lieu et place bien entendu des mouvements de rue. La plainte déposée donc explique cela et présente à nos yeux toutes les chances par un examen objectif d’aboutir à la punition de l’auteur de ces propos d’une part mais aussi à la dissuasion de tout candidat éventuel à de tels comportements ».
Quid de l’immunité parlementaire de Ousmane Gaoual ? «Il y a des exceptions à tout principe, dans ce cas précis, l’immunité parlementaire ne jouerait pas au bénéfice de celui qui la porte lorsque c’est une procédure de flagrant délit qui est déclenchée contre lui. Vous avez aujourd’hui sur tous les réseaux sociaux des propos relayés en permanence attribués à Ousmane Gaoual Diallo. Donc, si le procureur estime que les conditions de la flagrance sont remplies, c’est à lui qu’il revient de mettre en mouvement l’action. L’opportunité des poursuites appartient au procureur de la République qui a la faculté de soit classer sans suite une plainte, soit de prendre une procédure de flagrant délit».
Par ailleurs, les avocats annoncent que leurs clients sont déjà victimes de menaces. «Les menaces dont nos clients continuent d’être l’objet constituent pour nous, l’exécution des instructions de M. Ousmane Gaoual Diallo », a déduit Me Mohamed Sampil.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com