Censure

Sékouba Camara alias Big à Alpha Condé: ‘‘c’est maintenant que je réalise la dimension de votre excessive tolérance’’

Le  cadre de vie, c’est-à-dire l’état de salubrité du milieu dans lequel, l’on vit est un facteur déterminant de la bonne santé des populations.

Alors l’insalubrité, la malheureuse cohabitation des populations avec les ordures de toute nature les expose dangereusement  à des situations sanitaires imprévisibles.

Malgré cette réalité, certains leaders politiques utilisent aujourd’hui ce phénomène comme un moyen de pression sur l’autorité dirigeante, en incitant ou encourageant leurs partisans de rentrer en insubordination et jeter les ordures sur la voie publique, sous  les mats des lampadaires, ou sous de stèles d’embellissement de la ville.

Ceci porte à ternir ainsi l’image, qu’on se fait du pays.

Lorsque les poubelles de la ville regorgent d’ordures, c’est  toutes les populations exposées aux conséquences, qui sont amenées à en souffrir.

Ces conséquences de deux ordres d’insalubrité, sont des véritables productions de l’homme, fait de société à savoir :

-1)  celles suscitant des odeurs nauséabondes empestant l’environnement ;

-2)  celles résultant de l’indélicatesse de certains citoyens en déficit de culture citoyenne et ignorant les principes  qui sous tendent la démocratie.

Cet état de fait  leur donne l’illusion de supériorité pour  attenter à la dignité de leurs semblables et vouloir régler des comptes avec l’autorité en place.

Ce  fait contribue ainsi à empester l’environnement

Ces deux phénomènes d’insalubrité, résultant de la volonté de l’homme, il convient de les décrypter séparément, à fin de pouvoir en jauger leurs dimensions.

Comme tout récipient ou tout vase, une fois rempli, il finit par en déborder de son contenu.

Il y va de même chez l’homme, qui en tant que récipiendaire des valeurs et  des capacités d’analyse, de conception et de destruction, lors qu’il s’ouvre  à de dangereux vices qui finissent par avoir raison de lui, il devient travesti.

Dans cette cohabitation, il devient tout autre phénomène prédisposé à poser des actes très poussés, dans le but  de nuire à autrui.

Aussi, habité par «  une cécité  intellectuelle non voyante », c’est-à-dire mû par l’instinct machiavélique de supériorité et le refus de reconnaître la valeur intrinsèque des autres, il s’opposa à tout, récusa  tout, mêmes des partitions venant des sages et de personnalités religieuses.

S’écartant des chantiers de refondations et de consolidation de la nation au tissu social si fragilisé, il n’y eut de  la valeur pour lui, que ses intérêts  égoïstes et sordides qui divisent.

Dans un récent recueil de réflexions, j’annonçais que quand des vices au nom :

–  du mensonge ;

–  de la vindicte sur fond d’ethnocentrisme ;

–  du paradoxe sur fond d’amalgames, de  nuisance   s’accordent à élire pour lieu de rendez-vous un pays, rien n’ira plus dans ce patelin.

En effet, ce concept, rejoint par l’insalubrité due aux ordures, constituent à eux deux de véritables faits de société

Quant à l’insalubrité, ce reflet  comportemental de l’homme, elle est en phase de dénier à notre capitale Conakry l’appellation d’antan : perle du continent africain.

Sa capacité de nuisance évoluant en phase avec la démographie, fait d’elle la bête noire des pays aux faibles ressources de développement.

En Guinée Conakry, toutes les approches exhumées et expérimentées ne furent elles pas par leur nullité et inefficacité, des trous noires ayant sans résultat probant, englouti d’énormes sommes d’argent ?

La venue du nouveau Gouverneur aux commandes ; un ancien commis de l’Etat ayant déjà fait ses preuves ailleurs, fut acclamée  de tout bord, mais son empressement à emboîter les mêmes pas, les mêmes principes  désuets, dont usèrent ses prédécesseurs, fut-elle, une  bonne approche?

Les différents échecs répétitifs tirent surtout leur essence entre autres de :

–  la considération de ce volet d’insalubrité, vue comme un partage de festin, où les producteurs de déchets (les citoyens) furent écartés, au profit des traders  attirés par les sommes d’argent qui se volatilisèrent, sans qu’aucun résultat ne soit probablement  visible ;

–  l’absence d’audit pour l’évaluation des actions posées.

Aussi, un fait curieux semble écorcher certaines attentions et consciences, elle est relative à cette phase critique du chômage en Guinée

Que des cris de cœur en faveur de l’emploi jeune, n’aient jamais intégré la problématique de gestion des ordures  à l’adéquation :   

Création d’Emploi jeune /  Gestion des ordures,  parait paradoxal.

Il faut espérer, que notre nouveau Gouverneur des villes, après s’être inspiré des échecs répétitifs de ses prédécesseurs, saura trouver les bonnes  solutions qui douanent  à ce phénomène, dont la pesanteur lui constitue déjà sur  les épaules un poids  de plus.

Ce  en  faisant quoi ?

– d’abord s’attaquer à la maîtrise des préalables

Comment peut-on imaginer l’amorce d’une telle action de grande envergure aux ramifications diverses, sans l’existence des lieux de collecte, que doivent impérativement pourvoir les chefs de quartier ?

C’est seulement,  de cette approche que découleront toutes les actions à venir.

L’insalubrité étant l’affaire de tous, il va s’en dire,  que chaque citoyen sera mû par le devoir citoyen de devoir balayer devant sa demeure et son espace vital et d’en drainer les déchets à la structure de collecte des PME de sa résidence.

Mais, une fois cette première phase accomplie, l’infortuné encombré de ces déchets et ne voyant aucun espace de collecte d’accueil se présentant  à lui, se verra obligé de se débarrasser de son encombrant colis dans le prochain caniveau à ouverture béante.

A mon humble avis, il aurait fallu au préalable organiser d’abord des journées de réflexion, à l’issue desquelles des conclusions émanantes de ces assises lui auraient servi  de feuille de route.

De quoi souffre ce deal aujourd’hui ?

–  d’un manque criard de professionnalisme pour éviter ce perpétuel pilotage à vue ;

– d ‘un manque de politique cohérente devant définir les degrés de compétence et de responsabilité.

–  Il faut éviter d’offrir une sphère de la ‘’Mamaya’’ et d’applaudimètre à des cohortes de thuriféraires budgétivores ;

–  un manque criard de bonne structure tenant compte du bon agencement, ou  de coordination  des différents éléments de la chaîne (de la collecte-au stockage-ensuite,  évacuation sur les sites d’incinération).

Aussi, les premières consultations  en appel d’offre furent plutôt assaillies par des simples courtiers en affaires, qui n’ayant pas pu faire  fructifier leur accréditation en Bourse, jetèrent l’éponge.

A  l’action de  collecte, c’est le ramassage des cargaisons de déchet amassés,  qui y emboîte le pas. C’est à cette phase, que viendront se greffer les mouvements associatifs, soit par le biais de mise à disposition des moyens de transport légués par les entreprises sollicitées ou par des apports d’investissements humains.

A l’amorce du changement, dès que l’essor  de la diplomatie et celui du monde rural commencèrent à produire leurs premiers épies, que des révoltés citoyens en fracture avec leur état s’évertuèrent à le dénigrer et à vilipender, ainsi que ses autorités, pour y contrer la ruée des investisseurs potentiels.

Devant de tels faits et comme « l’argent n’aime pas le bruit » devraient ils ainsi s’attendre à un quelconque attrait de ces partenaires au développement ?

Aussi, tout le monde ne s’accorde t-il pas à reconnaitre,  que la population guinéenne serait à majorité analphabète, cependant, n’étant pas dupe, il y a lieu de lui reconnaitre une certaine maturité et sérénité, qui ne lui permettront        pas  de s’abandonner à une quelconque niaiserie.

Alors, qu’on arrête ce cirque de vouloir toujours faire porter à l’Etat cette gibecière de malheur, en l’incriminant de la désertion des partenaires au développement , alors qu’il fait de son mieux

Rendu conscient par, la confiance du départ définitif  de la fièvre à virus Ebola, qui aurait cru, que cette parcelle de quiétude, dont le peuple se complaisait à  savourer les bienfaits, serait aujourd’hui troublée ?

Mais, l’habitude  étant une seconde nature et les faits demeurant toujours têtus, voilà que le caquet matinal de  ces coqs pressés d’aller en besogne se fait retentissant pour nous replonger dans cette inexplicable  béatitude.

C’est en réveil des attentions disent ils.

Toute  alerte  d’éveil d’attention, n’est pas mauvais en soit.  Mais, en ce moment, où les populations, après s’être laissées abuser des subterfuges subjectifs se focalisent maintenant sur les actions constructives de développement, cette précipitation  se justifie t- elle ?

Le temps aidant, à chacun d’y réfléchir.

Fort malheureusement, à peine remis des courbatures que lui imposèrent des candidats en quête de sensations fortes, le peuple se trouve à nouveau perturbé dans son sommeil récupérateur.

N’ayant rien de substantiel à lui revendre, ces travestis ne se génèrent pas d’exhumer et de s’encombrer des sujets obsolètes, que d’autres courants  soucieux du devenir de la population eurent déjà enterrées.

Quand est ce que ‘’ ces crieurs publics’’ se rendront il compte, qu’à force d’avoir toujours recours à une telle ritournelle de recommencement, le tympan de  l’auditeur finit par en être écorché  et céder ?

Et que le peuple ayant compris ce  stratagème, n’accordera aucun crédit à ces complaintes répétitives.

En effet, vouloir faire admirer une chose par ceux là mêmes en parfaite possession  de leurs facultés visuelles et qui refuseraient de voir, est une gymnastique inutile.

Mais, qu’elle qu’en soit l’aversion,  qu’on éprouverait pour l’animal (le chien), il convient de lui  reconnaître la blancheur de ses crocs.

Si non, comment  admettre,  que ces êtres  habités par  la fibre de l’égoïsme et toujours en fraction avec les lois de la République, puissent admirer et reconnaitre les performances, pourtant visibles et réalisées en un temps record, qu’eux n’auraient pu le faire, quand ils furent aux commandes ?

Quel avantage tire-t-on du dénigrement  de son pays, en vilipendant ses autorités, si ce n’est, se rabaisser en se reniant soi même ?

Alors, le Guinéen doit apprendre à se raviser et se remettre en cause et n’œuvrer qu’au bonheur de son peuple.

L’attrait que produiront sur le monde extérieur les belles réalisations, loin de faire le seul apanage des bâtisseurs, contribuera plutôt à grandir et à magnifier cette nation détentrice, à laquelle chaque citoyen se sentira fier d’appartenir.

Il y a lieu de reconnaître, que les spéculations, loin de construire le pays, ne l’ont plutôt que desservi.

Dans cette vie, rien ne vaut la paix des cœurs, alors qu’attend-on pour agripper tous, la truelle des bâtisseurs, car c’est la seule valeur susceptible de nous rendre forts et invulnérables.

Pourquoi, faut- il passer par la destruction de nos valeurs pour ensuite nous retrouver autour de la table, surtout, que plusieurs épreuves réussies dans divers cas de figures complexes démontrèrent à suffisance,  que nous sommes et demeurons une famille ?

En effet, bien que la vie soit si courte, mais suffisante pour se  rendre utile à sa nation, il n’est jamais trop tard pour se raviser, s’amender, en vue  de faire une amande honorable ?

Ce en faisant quoi ?

-a)  enterrer la hache de guerre ;

-b)  agripper la commune truelle des bâtisseurs pour d’une part,  colmater les brèches au tissu social national si fragilisé et d’autre part consolider cette glorieuse épopée engrangée d’après âpres  épreuves par cette nation, que nous avons en partage.

C’est seulement, en nous débarrassant de nos tares et complexes, en bannissant la haine, l’ethnocentrisme, l’égoïsme, que nous serons forts pour regarder dans la même direction en faveur de notre commune  famille (la Guinée).

Nous devons comme le disait Martin Luther King citation : « Apprendre à vivre ensemble comme des frères, si non, nous allons tous mourir ensemble comme des idiots. » fin de citation.

Si la vie de l’individu se trouve accaparée par des instances telles que :

–  espace  de travail productif ;

–  espace de loisir ;

–  espace consacré à des œuvres sociales et caritatives,                                              il  est à constater que dans l’escarcelle des pays en voie de développement, le chômage aidant, la prédominance est concédée à des espaces improductifs au détriment de ceux d’ordre de santé par  exemple.

N’est-il pas souvent stipulé  citation : « qu’il est plutôt plus facile de détruire une œuvre humaine, que de la reconstruire ?

Et que toute société qui se veut parfaite, la contradiction  constructive  y est de mise et souhaitée ? »

C’est donc pour corroborer cela, que le présent sermon  s’adressant à toutes les couches de la société civile est produit et vient s’en chainer aux présentes répliques.

En effet, citoyen guinéen, il y va plutôt de ton  intérêt :

Paradoxalement, c’est chez le Guinéen, que le phénomène de l’échec apparait plutôt comme un stimulant pour détruire,  que d’une école et de repenti, où tout fortuné doit apprendre à ses dépens,  cette sagesse de se raviser, à fin d’éviter tout écueil conduisant au dérapage incriminé.

Cela se trouve suffisamment mis en exergue par cet esprit de sédentarisation nous amenant à des perpétuels recommencements improductifs, qui  toujours ne menèrent  nulle part.

Pour preuve, les échéances électorales furent rendues, si élastiques et tant contestées, qu’elles débordèrent du cadre conventionnel légal.

Tout citoyen conscient de cet état de fait doit être habité par cette fibre patriotique l’invitant à éviter ces glissades rétrogrades contribuant à ralentir ou anéantir le cours du développement socio économique du pays.

La destruction d’une œuvre humaine étant plus facile que sa reconstruction,  des fois, en regardant le comportement de certains guinéens et de surcroit de certains leaders d’opinion, je dirais même politique,  on se demande, que veut réellement le Guinéen ?

A cette question, la réponse sera sans équivoque : le Guinéen veut la paix, le Guinéen veut le développement, le Guinéen veut la cohésion sociale.

En se fiant à ces réponses, on se rend compte, que le Guinéen veut tout ce qui est  bon.

Paradoxalement, il y a une contradiction étonnante entre ce vœu du Guinéen et son comportement, qui va en contre sens.

Nous ne pouvons pas vouloir à la fois, la paix et la guerre.

Tout comme nous ne pouvons pas vouloir à la fois le développement et la destruction de nos acquis en infrastructures publics et privées.

La démocratie étant une valeur universelle, mais  aussi sa récupération sur fond de haine, par des instincts machiavéliques pour causer des torts aux paisibles populations, la présente comme une bombe à retardement aux conséquences très  désastreuses.

C’est cette arme qui est en train justement de faire tant de ravages en Guinée.

Sachant tous, l’identité des obscures et sinistre acteurs de cet état de fait, ne sommes nous pas à cause de notre inaction et silence, tous coupables ?

Y accorder passivité, complaisance, allégeance est ignoble et passible de la plus grande  condamnation.

A la lumière de tout ce qui précède, j’accuse !

-1)  le Pouvoir exécutif, de manquer de tranchant et d’avoir été incapable de rétablir l’autorité de l’Etat ;

-2)  le Pouvoir législatif,(Députés) faisant fi de leur sermon, et d’avoir abandonné, ceux dont les voies les portèrent au perchoir au triste sort que certains s’employèrent à assombrir d’avantage ;

-3)  les instances judiciaires, de s’être déphasées par rapport à leurs  missions et   avoir manqué de poigne pour ne dire  sans préjugé , que  la loi, rien que la loi –

4)  la société civile (jeunes, femmes et sages) d’être restée tout ce temps inerte devant de tels dérapages ;

-5)  leaders politiques d’avoir oublié leurs promesses, qu’ils sont en train de transformer en épine sous la plante des pieds des citoyens, qu’ils espèrent régenter.

Ne  sachant plus à quel saint se vouer, il est temps et grand temps que des citoyens patriotes fédèrent en une brigade s’appropriant des principes tangibles des lois et de la démocratie pour sauvegarder et dire :

–  oui à la paix et au développement ;

– mais  non !  à la division et à la destruction de le nation.

A mon humble avis, si l’Etat, pour sa tolérance excessive a été  jugé faible, c’est par l’incapacité  notoire des personnes ayant eut en charge l’animation des instances qui le meublent, à jouer pleinement leur rôle.

On a tendance à tout abandonner au seul chef d’Etat, qui est aussi un humain, limité dans ses efforts.

Chacune des instances telles que :

–  l’Assemblée (le pouvoir législatif) ;

–  la Haute Autorité de la Communication (HAC) ;

–  le pouvoir Judiciaire ;

–   les forces de Sécurité : chargées de la mission régalienne de protéger et de sécuriser les biens des populations  au compte du pouvoir en place, et qui sans arme, ni  protection sont automatiquement prises pour cibles  par des éléments agités.

Lorsqu’elles se défendent avec du  gaz l’lacrymogène, elles sont taxées de tous les maux.

Si au moins, toutes ces instances jouaient pleinement la partition à elles dévolue, au lieu d’en rejeter l’initiative des décisions correctives au seul Président de la République débordé de charges ;

–  ce dernier n’essuierait pas ces affronts et injures à lui proférés de la part des personnes physiques indélicates ;

–  les criminels ne se sentiraient pas si forts pour récidiver dans leurs sales besognes ;

–  la  Société civile et les partis politiques n’interféreraient pas toujours dans de décisions de justice, pour répandre l’anarchie dans les rues.

Les récents malheureux évènements transportés à la mosquée de Timbo sous préfecture de Mamou (lieu prestigieux de culte), prouvent à suffisance, que la Guinée, lauréate des palmes d’or de libérations du continent africain  et en d’autre temps ‘’HAVRE DE PAIX’’, où il fit bon vivre, est en déficit d’arène  de confrontation.

En effet, après :

-1)  l’exploitation de la brèche de violation des lois expérimentées pour déboulonner et déstabiliser l’instance suprême d’organisation de nos élections la (CENI) ;

-2)  l’incitation au crédo « êtes-vous prêts à mourir ?  oui !  répondirent les adeptes en ardeur de drogués pour braver la mort ;

-3  l’organisation des marches sensées être pacifiques, mais qui en faite dégénérèrent en massacres et destructions des biens publics, dans le but de causer du tort au pouvoir en place, tous ces dérapages catastrophiques dénoncés sans effet, bénéficièrent plutôt de la tolérance  excessive d’un Etat, qui n’a pu arrêter ces allégories de s’attaquer :

  • aux réalisations bénéfiques concédées à la population
  • aux biens des commerçants ;
  • à ce lieu céleste de culte que représente la mosquée de Timbo.
  • à l’invulnérabilité d’un siège de partie politique pour y  intenter à la vie des personnes

Las de toute cette gue/guerre,  qui en a résulté, je formule et dédie ce sermon à tous les Guinéens de toute ethnie et sensibilité confondues,  d’accepter d’enterrer la hache de guerre, se rejoindre, en vue de communier ensemble, pour la refondation et consolidation de cette nation, que nous avons tous en partage.

-1)  Mon cher Président, premier Magistrat de la République en tant que père de la nation guinéenne, c’est maintenant que je réalise la dimension de votre excessive tolérance, dont vous avez toujours fait montre.

Hier, ne promettiez vous pas de nous apporter le changement, en nous avouant avec franchise, que la tache ne serait pas une chose facile ?

 Malgré :

–  l’amère  potion des perfuseurs de Breton Hood ;

–  l’état fébrile, dans lequel la fièvre  hémorragique  à virus d’EBOLA plongea le pays ;

–  les flèches empoisonnées, que ne cessèrent de vous destiner des citoyens en fracture avec les lois de la République et rentrés en dissidence avec votre régime,  vous avez tenu parole en nous gratifiant du barrage hydroélectrique de Kaleta (240MW), des belles capitales régionales par le biais du système tournant des festivités  de l’indépendance du 2 Octobre et de ces  baux résultats du monde rural .

Ne vous découragez jamais pour  vous écarter des nobles objectifs visés pour leur concéder raison, objectifs pour lesquels le peuple vous a encore plébiscité pour cinq ans. Comptabilisez plutôt cela comme un mérite de confiance et d’encouragement, à ne jamais vous décourager, qu’elles qu’en soient les agressions verbales, dont vous  êtes souvent victime.

-2)  Société civile de toute obédience et sensibilité confondues

–  N’ayez en vue, que le bonheur du peuple ;

–   accepter d’accueillir confraternellement les forces de l’ordre, et ne voir en elles, que des éléments en missions parfois périlleuses pour vous défendre et non des ennemis à diaboliser ;

–  ces derniers aussi à agir en phase avec la loi et règlements en vigueur ;

-3)  les jeunes

Vous qui avez souvent fait l’objet de dédicace des différents régimes successifs, si vous voulez participer à la refondation et consolidation de la nation guinéenne, alors évitez les acheteurs de conscience politiques, battez vous pour l’excellence ;

-4)  les sages et congrégations féminines

–  continuez votre campagne de sensibilisation pour la défense et la sauvegarde de la quiétude et de la paix dans la cité ;

-5)  les Médias

Après avoir engrangé des palmes de mérite, refusez l’accès de votre corporation aux journalistes alimentaires et quémandeurs. En effet, ceux-ci en quête de conférences de presse, y exercent en caisse de résonance à la solde des commanditaires qui aboulent des enveloppes financières. Ils véhiculent tout, sauf la vraie information ;

-6)  aux Forces de sécurité                                                                                                          –  ne jouez que le rôle régalien qui vous est dévolu pour sécuriser  vos concito-

yens et leurs biens, et non de jouer en force brutale  de répression, sans moral.

C’est au prix de ces efforts sollicités, que chacun de nous contribuera à redonner à notre nation la qualité d’une et indivisible famille, dans laquelle il fera bon vivre en symbiose dans la paix.

–  aux professionnels de la santé de toujours se rapprocher du serment d’hypocrate,  qu’ils ont prêté et juré d’appliquer durant toute leur vie professionnelle ;

–  aux leaders religieux de prêcher, selon la vérité divine, sans aucun penchant politique, ethnique ou régional.

                                       Sékouba  Camara   alias (Big)

                                                       Tél : (224) 655 65 26 55 / 628 45 18 36                                                      email:camarasekouba2013@gmail.com   

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