Le jeune élève, Sékou 5 Traoré (23 ans) poignardé au cou à l’aide d’une paire de ciseaux, dans la nuit du lundi, 12 septembre 2016, au quartier général des maquis, dénommé ‘’Kakandé’’, dans la préfecture de Faranah, a regagné sa dernière demeure, mardi, 13 septembre, rapporte le correspondant régional de l’AGP.
Le jeune Traoré, qui était élève en Terminal Sciences Sociales (TSS) au Lycée du Camp, est mort mardi, aux environs de 10 heures TU.
Son présumé assassin, Mohamed Camara, apprenti chauffeur, a été interpelé à Sandéniya par la Brigade de Recherche de la Compagnie de Gendarmerie de Faranah.
De sources concordantes, cet acte criminel s’est produit aux alentours du maquis ‘’Kakandé’’, dans le quartier général des boissons alcoolisées et dérivées, situé entre le Cinéma Ballaya du centre-ville, la Mairie, le logement du Pelleton de la Gendarmerie, le Centre de Santé (CS) abattoir et la Sureté. Ce lieu de crime était régulièrement fréquenté par le présumé auteur et la victime.
Selon un témoin, qui a vécu les faits et qui a requis l’anonymat, «les disputes, de quelques secondes, entre le présumé auteur du meurtre et la victime, ont éclaté autour de l’expression, je ne suis pas ton petit. Subitement, Mohamed Camara s’en va chercher une paire de ciseaux pour venir poignarder Sékou 5 Traoré au niveau du cou. Celui-ci sera aussitôt transporté à l’Hôpital régional de Faranah, où il s’est éteint à 10 heures le matin».
La nouvelle sur la mort du jeune va vite se propager au centre-ville de Faranah. Une occasion pour ses amis et compagnons, de passer à l’offensive pour le venger.
Première victime de la vengeance, la case de la grand-mère de l’accusé, Mohamed Camara, au quartier Tonkolonkö sera saccagée, tous les maquis et débits de boissons du lieu du crime incendiés et les conteneurs partis en fumée.
Selon le commandant Oumar Diallo de la Brigade de Recherche de Gendarmerie départementale, «le présumé auteur, Mohamed Camara a été arrêté dans la nuit du mardi, 13 à mercredi, 14 septembre, à 21 heures à Sandéniya, grâce à la collaboration de la population».
Cette arrestation a soulevé de nouvelles réactions au sein de la population le 14 septembre, dont les forces de sécurité ont cherché à contenir les assauts à travers la principale rue du centre-ville.
Source: AGP