Censure

Et le tailleur eut sa machine !

D’un slogan, le fait. Le projet pilote d’apprentissage et d’incubation des métiers de la confection pour des jeunes connu sous le slogan « un tailleur, une machine » est physique, et localisé à Taouyah où, ce vendredi 16 septembre, s’est rendu le directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, Mitsihiro Furusawa, ce qui prouve, si besoin en est, que cette idée de mettre les jeunes à l’école de l’excellence est d’une importance capitale.

« L’objectif de ce projet est d’offrir, à travers la création d’un Centre dédié à la formation, au renforcement de capacités et à l’accompagnement, les conditions nécessaires pour une autonomisation des jeunes déscolarisés et ayant déjà des notions de base dans les métiers de la confection et ne pouvant se permettre d’aller vers la création d’une très petite entreprise génératrice de revenus », dit le ministère de la Jeunesse qui, en partenariat avec une société sénégalaise, pilote le projet.

mitsihiro-furusawaLe ministre de la Jeunesse Moustapha Naité, accusé, au lancement du slogan « un tailleur, une machine » d’être un vendeur d’illusion répond par les actes et précise : « cet espace ouvert dans l’enceinte de la Maison des Jeunes de Taouyah va accueillir des cohortes de 100 jeunes filles et garçons déscolarisés et non qualifiés qui ont déjà des notions dans la couture. Cette action s’inscrit dans la vision de monsieur le président de la République, Pr Alpha Condé, qui veut que nous consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons.»

naitePour la suite, «chaque promotion de 100 jeunes sera accueillie, formée aux techniques modernes de la confection  avec un plateau pédagogique assuré par des professionnels pendant une période de 4 mois. Un renforcement de capacités à l’issue duquel, une machine à coudre de nouvelle génération, outil indispensable, sera remise à chacun sous forme de prêt d’amorçage pour leurs jeunes entreprises de couture », ajoute le ministre Naïté.

tailleur2« L’intérêt d’un pareil projet, estime le ministre, va au-delà des seuls métiers de la confection et impactera des domaines variés de la vie sociale, économique de la Guinée, avec un engouement populaire certain, une contribution importante à la création d’emplois et de richesse ainsi qu’une professionnalisation des artisans du secteur informel évoluant dans le métier ».

Pour que toute la Guinée profite du projet, il est prévu la mise en place de plusieurs centres d’incubation aux métiers de la confection dans toutes les régions naturelles du pays. Une autre paire de manches.

Bily Camara pour guinee7.com

 

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