Censure

La troupe gagnante du festival national se plaint : ‘‘archi-faux’’ réagit Isto Keïra, président de la commission d’organisation

Le secrétaire général du ministère de la Culture et du patrimoine historique et président de la Commission d’organisation du récent Festival National des Arts et de la Culture (FENAC), M. Fodéba Isto Keïra, a réagi à l’article ‘‘5 millions seulement pour le 1er prix du festival national : la troupe gagnante s’en plaint et rend la somme aux organisateurs’’, publié ce matin sur guinee7.com.

‘‘Je m’inscris en faux, contre cette allégation faite contre notre département. C’est archi-faux. Je dois préciser que le grand prix budgétisé officiellement pour le Festival National des Arts et de la Culture est de 5 millions de GNF. Ça été annoncé publiquement, dit dans les radios et sur tous les réseaux sociaux.  La remise a été publique au musée national de Sandervallia. Ensuite, séance tenante, le ministre Siaka Barry, content de la prestation des artistes, des efforts fournis par des ensembles venus de l’intérieur du pays, a décidé de donner au premier de chaque discipline, 2 millions. Notamment en Ballet, en récital, en pièces de théâtre, en folklore, en orchestre moderne. J’ai tous les reçus. Toutes ces remises ont été faites hier. La commune de Matam s’en est réjouie. Puisque j’ai reçu  tous les directeurs des différentes troupes notamment celui de Matam accompagné par l’inspecteur régional de la Culture de Conakry, M. Kémoko Bangoura’’, a réagi Isto Kïra.

Le duo Siaka Barry/Fodéba Isto Keïra dérange

Avant de dénoncer une cabale contre le ministère de la Culture. ‘‘Les gens veulent salir le département. Parce qu’ils ne sont pas contents des résultats que nous faisons aujourd’hui. Le résultat que nous faisons dérange les gens. Le duo Siaka Barry/Fodéba Isto Keïra dérange. Parce que certains avaient parié qu’on n’allait pas s’entendre.  Aujourd’hui nous faisons des résultats, des miracles, ça dérange. Je voudrais préciser aussi qu’un festival, national ou pas, ce n’est pas pour donner des cachets de prestation aux artistes. C’est un lieu de rencontre, de présentation des créations artistiques. C’est comme un marché où tu viens présenter ton produit. S’il plait à un producteur privé ou publique, il le prend et le revend ailleurs. Les gens ne connaissent malheureusement pas la définition des concepts dans notre pays. C’est ce qui provoque des débats stériles’’, regrette l’ancien promoteur culturel.

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