Aux États-Unis, une attaque informatique massive a paralysé une partie du web. De nombreux sites comme Twitter, Netflix, Amazon ou encore celui du New York Times ont été perturbés. En cause : un virus provenant d’appareils connectés.
La compagnie américaine Dyn, qui fournit des services de gestion de noms de domaine sur internet, a été victime vendredi 21 octobre, d’un piratage informatique qui a perturbé l’accès à de nombreux sites, dont PayPal, Twitter et Spotify.
La firme, qui compte quelques une des plus grandes compagnies du web parmi ses clients, dit ignorer qui sont les auteurs de cette cyberattaque. Elle a démarré dans l’est des États-Unis pour se répandre ensuite à d’autres régions et à l’Europe de l’Ouest.
Les perturbations étant intermittentes, les victimes sont difficiles à identifier, mais le site d’actualités technologiques Gizmodo en a dénombré une cinquantaine, dont CNN, HBO Now, Mashable, le New York Times, People.com, le Wall Street Journal et Yelp.
Selon Dyn, les attaques proviennent de plusieurs millions d’appareils connectés, tels que webcams, imprimantes et thermostats, infectés par un virus qui leur fait envoyer automatiquement des requêtes pour submerger les serveurs et provoquer un « déni de service ».
Dyn explique avoir déjoué dans la matinée une première vague de piratages, qui a toutefois entraîné deux heures de perturbations, mais ajoute qu’une deuxième, lancée quelques heures plus tard a eu plus de conséquences. Les attaques sont d’autant plus difficiles à combattre qu’elles proviennent de différents pays, souligne-t-elle.
Suite à ces dernières, le département de la Sécurité intérieure et le FBI ont décidé d’ouvrir des enquêtes.
Avec Reuters