Abidjan, le 26 Octobre 2016 – C’est en compagnie du Directeur Général de l’OOAS et du vice-ministre de la santé du Liberia, que le Directeur de cabinet du ministère de la Santé de la Côte d’Ivoire a présidé la cérémonie d’ouverture de cette deuxième édition du Forum de la CEDEAO sur les bonnes pratiques en Santé qui prendra fin ce vendredi 28 octobre 2016, à Bassam.
La tenue de ce présent forum des bonnes pratiques en santé fait suite à une recommandation de la 15ème Session Ordinaire de l’Assemblée des Ministres de la Santé de la CEDEAO, ténue à Monrovia en 2014.
Le but du Forum est de faire la promotion et la diffusion des bonnes pratiques en santé, pour accélérer la mise en œuvre efficace et efficiente des programmes prioritaires des pays membres de la CEDEAO, mais aussi identifier, documenter et rapporter sur des bases observables les bonnes pratiques qui font marcher les programmes prioritaires de la santé, d’où le choix du thème de cette année »Promouvoir les innovations en Santé de la Reproduction, de la Mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent en lien les ODD », avec pour sous thèmes:
-Réformes institutionnelles;
-Ressources humaines en santé;
-Technologies sanitaires;
-transfert des connaissances et Utilisations des données factuelles dans les politiques et programmes;
C’est au Directeur Général de l’OOAS qu’il est revenu d’entamer la série des interventions. Dr Xavier CRESPIN après avoir reconnu le soutien significatif des gouvernants de la Côte d’Ivoire, et des différents partenaires, a particulièrement insisté sur les motivations de la tenue de ce forum. Pour Dr Xavier CRESPIN ce forum se penche sur la santé de la reproduction un thème d’actualité, selon lui, pour nos pays vu les défis qui se posent dans notre région en matière de morbidité et de mortalité encore assez élevées de la mère, du nouveau-né, de l’adolescent et du jeune. Il reste persuadé que ce forum de Bassam permettra à l’ensemble des acteurs présents, d’échanger sur les pratiques liées à chacun des sous-thèmes dans la perspective de les adapter, les répliquer et de les mettre à l’échelle. Cette situation préoccupante du secteur justifie l’attention constante des Chefs d’Etat et de gouvernement de la région, pour la mise en œuvre d’interventions à l’échelle régionale qui visent à assurer une meilleure santé à la population, vecteur du développement économique et de l’intégration régionale » a-t-il déclaré.
Pour Dr Seydou Coulibaly Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, ce forum doit permettre de tirer profit de toute la diversité des bonnes ou prometteuses pratiques en santé existantes au sein de l’espace CEDEAO, mais aussi d’assurer une meilleure information des Etats membres, des structures de prestations de soins ou de recherche sur leurs travaux respectifs. Poursuivant le représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, dira que l’initiative du forum de la CEDEAO est à saluer car intervenant après la grave épidémie de la maladie à virus Ebola qui a sérieusement ébranlé les pays touchés et fortement inquiétés ceux qui en en été épargnés. Plus loin, Dr Seydou Coulibaly dira que ce forum offre l’occasion aux pays, aux partenaires et aux différents intervenants du secteur de la santé de s’assurer de la mise à l’échelle des interventions les plus efficaces pour la santé des populations.
Au nom de la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, son directeur de Cabinet Raoul Konan Kouadio de son côté a exhorté les pays de la CEDEAO à s’approprier les résultats de cette rencontre dont les suites positives dans la promotion d’une bonne santé de la mère du nouveau-né de l’enfant et de l’adolescent sont évidentes. Plus loin, Raoul Konan Kouadio dira que de façon spécifique, le forum vise à promouvoir la culture de partage d’expériences, pour mobiliser et aligner toutes les parties prenantes clés sur les priorités régionales et nationales, impulser et catalyser le changement pour des réformes appropriées dans les systèmes de santé, suivre et évaluer les progrès réalisés par les pays membres dans la réplication et le passage à l’échelle des bonnes pratiques en santé.
La Cellule de Communication du Gouvernement
