Le président de l’Institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH), Mamady Kaba semble se trouver devant un dilemme cornélien avec l’accord inter guinéen paraphé récemment par les parties prenantes au dialogue qui s’est déroulé au palais du peuple.
C’est le moins qu’on puisse écrire, car Mamady Kaba devra décider de faire barrage ou non à la loi organique relative à « la composition des conseils de quartiers et de districts au prorata des résultats obtenus dans les quartiers et districts par les listes de candidatures à l’élection communale ».
Un point figurant parmi les recommandations qui ont sanctionné le dialogue inter guinéen qui s’est déroulé en octobre dernier au palais du peuple, et qui a provoqué une levée de boucliers au sein de la classe politique.
Face au tollé suscité par la signature de ces accords dont le second point divise les acteurs, les yeux sont à présent rivés sur l’INIDH, dont le président fait désormais l’objet d’une grande attention.
Vu qu’il fait partie des cinq personnalités habilitées à saisir la Cour constitutionnelle, pour empêcher cette loi organique de prospérer.
En juriste averti, doublé d’activiste des droits humains, Mamady Kaba saura sans doute ménager la chèvre et le chou, dans ce psychodrame qui continue de tenir les citoyens en haleine…
Moussa Mara pour guinee7.com