Marrakech – La conférence internationale sur les changements climatiques sous l’égide des Nations Unies s’est poursuivie ce 15 novembre à Marrakech en présence du Président Alpha Condé et environ quatre-vingt autres Chefs d’Etat et de Gouvernements. Une conférence, rappelons-le, qui a comme objectifs de concrétiser les engagements pris par notre pays et d’autres à Paris pour lutter contre le réchauffement planétaire.
Cette cérémonie plénière qui ouvre le segment de haut niveau de cette COP et qui a été présidée par Salaheddine Mezouar, Président de la COP22 et Ministre marocain des Affaires Etrangères, a également été rehaussée par la présence du Roi Mohammed VI du Maroc, du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki Moon et de Patricia Espinosa Secrétaire Exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements, climatiques (CCNUCC).
Après le discours d’ouverture de Salaheddine Mezouar, le Roi Mohamed VI a souhaité la bienvenue à tous les participants et affirmé le rôle avant-gardiste de son pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, précisant au passage que son pays accueille pour la deuxième fois une COP après celle de 2001. Il a également rappelé que les priorités chez les pays industrialisés dits avancés, n’étaient pas les mêmes que pour les pays en développement et qu’il ne fallait pas forcer les pays, d’emblée, à accepter des décisions auxquelles ils ne pourraient pas se conformer.
Prenant la parole pour la dernière fois à l’occasion d’une Conférence des Parties en tant que Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon a insisté sur le fait que les décideurs de ce monde n’avaient pas le droit de mettre en péril l’avenir des générations présentes et futures. De ce fait, il a appelé tous les Etats signataires (environ 109 à date) à agir à l’unisson conformément à l’esprit des Accords de Paris.
Au cours de ce rendez-vous de Marrakech, le Président Alpha Condé rappellera sans aucun doute son engagement, celui de l’Afrique, au respect de cet Accord –historique- de Paris. Il réaffirmera avec force et conviction que notre continent a décidé, même en étant le moins pollueur et le plus vulnérable, de prendre part à l’effort international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en se dotant d’énergies propres. Et, en sa qualité de Coordonnateur de l’Initiative Africaine sur les Energies renouvelables, il dira mettra les différents acteurs devant leurs responsabilités, en affirmant que les engagements pris par le G7 et l’Europe lors de la COP 21 en ce qui concerne l’octroi d’une enveloppe de dix (10) milliards de dollars dans le cadre de l’Initiative africaine pour la promotion des énergies renouvelables, devra maintenant prendre effet.
Sur la question des énergies renouvelables, la journée du mercredi 16 Novembre s’avère cruciale avec des rencontres de haut niveau entre les différentes parties prenantes (BAD, CEA, etc). La question du financement et la facilitation des procédures d’obtention de ce financement devrait y figurer en bonne place. Une réunion préparatoire avec plusieurs co-leaders africains de cette Initiative s’est d’ailleurs tenue ce mardi et les conclusions devraient être partagées au cours des prochains jours par la voix du Président de la République.
A noter que le Président de la République est principalement accompagné par la Ministre de Affaires Etrangères, Makalé Camara, la Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Christine Sagno, le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla, la Ministre de l’Agriculture, Jacqueline Marthe Sultan, de l’Ambassadeur de Guinée aux Nations Unies, Mamadi Touré, de l’Ambassadeur de Guinée au Maroc, Aboubacar Dione et de l’Ambassadeur de Guinée au Canada, Saramady Touré.
Source : Cellule de Communication du Gouvernement