Quand celui qui est chargé d’assurer la sécurité dans une préfecture est la première victime de l’insécurité, il y a de quoi s’inquiéter. La population de Coyah –et nous avec-, est dans cette situation plus qu’insolite. Des hommes armés se sont introduits dans sa maison tard la nuit pour le tabasser, l’humilier. Au point que pour ses soins, il a été envoyé à Dakar. Le président de la République aurait facilité cette évacuation. Une promptitude à saluer. Ce qu’on apprécie le moins, c’est le manque de célérité de nos forces de l’ordre à nous sauver de l’acharnement de nos agresseurs. L’agression du préfet Ibrahima Barboza est un précédent dans l’insécurité en Guinée où les bandits organisés en gangs défient l’ ‘‘Etat-pompier’’. Plus que jamais nous sommes vulnérables. ‘‘Quand vous taper la tête du serpent, le reste peut vous servir de ceinture’’, dit l’adage. Qui pour nous sauver ? Au secours !
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com