Selon l’AGP, le dispositif sécuritaire, basé à la résidence administrative du préfet de Boké, Mohamed Lamine Doumbouya, a été consolidé, mercredi, 30 novembre 2016, par la présence de trois agents supplémentaires.
Cette stratégie consisterait à prévenir la flambée des menaces contre les résidences des préfets.
I’AGP rapporte qu’actuellement, franchir la devanture de la résidence du préfet de Boké, demande beaucoup d’astuces, avec les regards attentifs et terrifiants des gardes postés là.
Pour rappel, dans la nuit du lundi, 28 à mardi, 29 novembre, des inconnus auraient attaqué la résidence du préfet de N’Zérékoré emportant de l’argent, des meubles, des imprimantes et beaucoup d’objets de valeur, rapporte le correspondant de l’AGP dans la région. Le préfet était absent des lieux.
Le hic ? Les lieux sont surveillés par 7 militaires qui n’aurait ‘‘rien vu se passer’’. Il parait qu’avant cette attaque, la valise du préfet avait disparu dans sa cour. ‘‘Et 4 mois avant cette disparition, c’est la batterie du groupe électrogène alimentant la cour qui avait disparu’’, rapporte l’AGP.
Avant cette attaque de N’Zérékoré, le préfet de Coyah, Ibrahima Barbosa Soumah, a été attaqué par plus d’une quinzaine d’hommes armés qui l’ont passé à tabac avant d’emporter quelques objets.
Le préfet est toujours en soins à l’Etranger. La question : être préfet devient-il dangereux en Guinée ? On est tenté de répondre par l’affirmative.
Aziz Sylla pour guinee7.com