Les activités du Fristival ont démarré, le 22 décembre dernier, par une foire et des formations pour la jeunesse de Fria. Celle-ci participe activement à la réussite de ce festival dont les spectacles ont commencé ce 26 décembre. En témoigne ce panel.
Sayon Soumah alias Siaka donzo, ancien footballeur : ‘‘Franchement, je suis très content. Parce que c’est la première fois qu’un tel évènement se produise à Fria. Donc, je félicite les organisateurs. Je me sens au paradis. Car un tel évènement est vraiment nécessaire pour les habitants de Fria aujourd’hui.’’
Mariame Sylla, commerçante : ‘‘Quand j’ai vu hier le podium sur le terrain, ça m’a touché. Et j’ai failli pleurer. Parce que quand je pense à tous ceux qui ont perdu la vie depuis l’arrêt de l’usine et les difficultés que nos enfants rencontrent, je me dis que ce festival va les faire oublier un peu de la souffrance dont les friakas sont victimes aujourd’hui.’’
Mohamed Bangoura : ‘‘On peut dire que Fria est la capitale culturelle de la Guinée en cette fin d’année. Parce que tout ce qui va se passer autour de ce festival va être du jamais vu. C’est la première fois que tous ces artistes annoncés viennent à Fria. Qu’une préfecture abrite un festival d’une telle envergure, on l’a jamais vu. Alors, je suis réconforté et comblé de joie. Parce qu’il faut le dire, Fria était devenue une ville meurtrie depuis l’arrêt de l’usine le 4 avril 2012.’’
Ibrahima Sory Camara : ‘‘ce n’est pas facile de rencontrer les artistes qui seront là pour participer à ce festival. Si ce n’est pas à travers une telle occasion ou dans un grand spectacle à Conakry. Ce n’est pas facile de les rencontrer. Donc je suis vraiment content de passer un beau temps avec eux ici dans ma ville natale.’’
Ismaël Sylla envoyé spécial de Guinee7.com à Fria