Le groupe parlementaire de l’Alliance des Républicains (UFR et UPG) a tenu un point de presse ce mercredi 11 janvier 2017, dans la salle de conférence Mohamed Koula Diallo de la Maison de la presse à Coleyah dans la commune de Dixinn. En toile de fond le point 2 de l’accord du 12 octobre.
‘‘Les accords du 12 octobre sont des accords exclusifs entre la délégation de la mouvance présidentielle et une fraction de l’opposition républicaine dirigée par l’UFDG. Ce point 2 de l’accord est relatif à la désignation des membres des conseils de districts et de quartiers au prorata des résultats obtenus par la liste des candidats à l’élection communale. Ainsi que la nomination des chefs de districts et quartiers par les dirigeants des partis politiques ou entités gagnantes dans ces quartiers ou districts. Ce qui est aux yeux des citoyens un recul politique et administratif grave pour notre pays et constitue une menace pour notre démocratie en construction’’, a déclaré d’entrée de jeu devant les journalistes, l’honorable Deen Touré.
En ce qui concerne le retrait par la mouvance présidentielle de son projet d’amendement, Deen Touré commente : ‘‘le retrait par la mouvance présidentielle de sa proposition de substitution de scrutin proportionnel des élections communales par un scrutin mixte, notre groupe parlementaire prend acte de cette déclaration et considère que ce retrait contribue au recentrage du débat parlementaire sur le fameux point 2 des accords du 12 octobre qui est en conflit avec les citoyens, mais aussi avec la loi.’’
Pour l’UFR, la non présentation du code électoral le 4 janvier 2017 au débat en plénière ne dépend pas de la majorité présidentielle : ‘‘Nous faisons remarquer que la non présentation du code électoral au débat en plénière ne dépend pas des propositions relatives à la proportionnelle du groupe de la majorité présidentielle. Ça ne pouvait tout simplement pas prosper ce jour, au regard de la pertinence des réserves préjudicielles, de la motion de procédure et des différentes pétitions des organisations de la société civile.’’
Bhoye Barry pour guinee7.com