Lola- Une rencontre de concertation a eu lieu, vendredi, 13 janvier 2017, entre les autorités préfectorales de Lola (République de Guinée) et celles de Sipilou (République de la Côte d’Ivoire), autour du conflit de terre dans le secteur de Kpéaba opposant les citoyens de ces deux localités depuis plusieurs années, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Lola.
C’est à Gonota Poghokorè que s’est passée cette chaude poignée de mains entre les deux préfets avant d’être reçu dans la sous-préfecture de Géasso. Là, les deux préfets ont eu droit aux honneurs militaires présentés par les hommes de troupe du lieutenant-colonel Mamady Condé, chef de l’Armée de la préfecture de Lola (Guinée).
Apres cette cérémonie, l’honneur est revenu au sous-préfet de Géasso Mamady Camara, de présenter les deux délégations, avant de passer le flambeau au chef du village, Bèkö Donzo, pour son souhait de bienvenue.
Ainsi, le préfet de Lola, Sâa Yola Tolno a souligné les motifs de leurs présences à Géasso.
La rencontre, qui s’est tenue à la Maison des Jeunes, a connu une forte mobilisation des citoyens, venus des villages voisins, avec un seul objectif, trouver une solution finale à ce conflit, surtout la matérialisation de cette zone de Kpéabéa.
Au cours des travaux, après avoir écouté le maire de Géasso Diabaty Doré et le sage de Gonota Ghokorè, Blaise Kovana, du côté guinéen, honneur a été donné au préfet de Sipilou (Côte d’Ivoire), Péko Doua Diomandé, pour s’exprimer.
Entre temps, les deux représentants des chefs d’Etats, Pr Alpha Condé et le Dr Alhassane Dramane Ouattara, ont pris acte plutôt opter pour une solution d’apaisement de tension dans les deux camps, surtout en leur demandant de faire la paix dans la zone et d’éviter des affrontements entre populations.
A la fin des travaux, les deux parties ont enfin demandé que chacun reste sur ses positions avant la décision qui sera prise par les deux Etats.
A noter, que du 21 décembre 2016 au 9 janvier 2017, ce conflit a coûté la vie à deux personnes et causé d’importants dégâts matériels.
Source : AGP