Faranah- La préfecture Faranah connait actuellement une cherté de vie à cause du manque répété de carburant dans les Stations Services, une situation qui a amené le préfet de cette localité, Alpha Oumar Keita, à inviter la notabilité à intervenir auprès des gérants desdites Stations, pour un changement de comportement, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.
Il a fait cette invite, lundi, 16 janvier 2017, à travers un communiqué diffusé sur les ondes des deux radios communautaires locales.
Pour le préfet, chacun doit jouer à temps sa partition pour la paix, l’harmonie dans la cité sans lesquelles pas de progrès réel. «Nous voulons une solution à l’amiable afin de toujours garantir le climat de paix dans la cité», a-t-il lancé.
De son côté, la Chambre Régionale de Commerce, en collaboration avec les Organisations de la Société Civile (OSC), a déjà pris son bâton de pèlerin pour une solution rapide.
A rappeler, que depuis fin décembre 2016, le carburant se fait rare dans les Stations Services de Faranah. Régulièrement le service est interrompu à la fois dans les quatre (04) Stations de la ville pour, dit-on, faute d’approvisionnement à partir de Conakry, la capitale.
Les transporteurs et autres usagers s’approvisionnent majoritairement à partir du marché noir avec un coût variant entre dix et douze mille francs guinéens (10.000 et 12.000GNF) le litre. Une situation qui affecte négativement le coût de la vie, surtout le panier de la ménagère.
A date, avec les mototaxis, les tarifs des tronçons fixés à 2000 sont passés à 3000GNF. Dans les marchés forains, certains commerçants se servent de ce fait pour expliquer la hausse du prix de leurs marchandises, surtout en cette période de récolte. Un moment pour les paysans de s’habiller et d’acheter les tenues de mariage de leurs futures épouses, de célébrer les cérémonies rituelles (circoncision, sacrifice…), mais aussi le moment d’engager les travaux de construction ou d’achèvement de leur nouvelle maison.
Selon un des gérants de Station, «la rupture de carburant s’explique par les travaux de rénovation au niveau d’une des Stations Services et le retard des camions citernes chargés d’approvisionner les deux autres Stations de la ville.
De l’autre côté, les populations parlent de la mauvaise foi des gérants et pompistes dans leur façon de travailler. «Sur chaque bidon de 20litres servi en faveur des petits revendeurs, les pompistes prennent de 5 à 10.000GNF, encourageant ainsi la vente illicite de carburant le long des rues avec tous les risques que cela comporte.
Source : AGP