Conakry, le 23 Janvier 2017 – Suite au passage de madame Bangoura sous-secrétaire des Nations Unies en visite chez le Président de la République Professeur Alpha Condé en Aout 2016, il avait été question avec Monsieur le Président de l’arrivée d’une délégation Congolaise pour apporter une aide psychologique aux femmes victimes des violences sexuelles.
C’est dans ce cadre que le ministre de la Justice Garde des Sceaux monsieur Cheick Sako a reçu le directeur général de l’hôpital Banzi de la république démocratique du Congo monsieur Dénis Muékébé et sa délégation pour échanger sur les sujets des femmes victimes des violences sexuelles, de la réparation de leurs droits et de la méthode de leur insertions dans la vie socioprofessionnelle.
Monsieur le Ministre, visiblement satisfait de cette visite qui renforce encore de plus les relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo et la république de Guinée, a estimé que c’est un grand honneur pour lui de partager avec ses pairs sur des sujets comme la victimisation sexuelle de la femme, sachant que lors du 28 septembre 2009 la Guinée a subi un coup dur suite aux événements qui se sont déroulés au stade du 28 septembre. La plus part des victimes ont été des femmes, dont plus de 400 recensées. Ces femmes recensées, avec l’appui du gouvernement, sont aujourd’hui dans plusieurs associations dans lesquelles elles militent pour travailler et relever le défi.
Ensuite il a rappelé que si la loi autorise la sanction pénale, elle n’ignore non plus pas le droit à la réparation. Ceci étant, Monsieur le Ministre a signifié que ces femmes ont donc besoin d’une justice équitable. De même il a rappelé que ce dossier a été ouvert il y’ a 6 ans. Donc depuis l’avènement de la troisième république et avec la confiance que le Président de la République lui porte, ce dossier à caractère criminel, sera suivi jusqu’au bout et sera sanctionné par un procès au cours de cette année pour rendre justice dixit monsieur le ministre de la Justice.
Une ordonnance a été délivrée à la dite délégation pour des visites aux associations des femmes victimes des violences sexuelles.
Quant à monsieur Dénis Muékébé directeur générale de l’hôpital de Banzi, il soutient la mise en place de ce procès cette année et insiste que ce soit un procès médiatisé car ces femmes ont été pillées, violées et se sentent parfois rejetées par la population. Poursuivant son allocution, Monsieur Dénis Muékébé a affirmé que ces ont besoin d’une insertion morale et psychologique. Il a terminé en disant que l’Afrique doit-elle même se prendre en charge sans pour autant compter sur les autres.
Enfin, madame Glorica Carrera l’une des membres de la délégation s’est faite entendre tout en disant que l’échange entre ses deux pays sur ce sujet est un bon pas pour l’Afrique et qu’ils travailleront étroitement avec le ministère de la santé pour tenir assistance sociale aux femmes victimes du 28 septembre.
La Cellule de Communication du Gouvernement