De l’esclavage qui a duré un peu plus de quatre siècles à la colonisation et à l’indépendance sur mesure des pays Africains, l’Afrique est soi-disant passée d’un « état primitif à son état moderne d’aujourd’hui ». Tel est tout du moins le point de vue du colonisateur qui justifie ainsi la nécessité de la colonisation dont le bilan est négatif (meurtre en masse du peuple africain, déportation de centaines de milliers de jeunes africains, maintien de l’ensemble du continent sous diktat, etc.)
Cette brutalité, qui se traduit par un sabotage et un pillage constant, continue de se perpétrer grâce à quelques poignets d’Africains qui sont des inconscients. Dépourvus de tout esprit critique, d’éthique et de l’essence même de l’homme africain qui par nature respecte son prochain, l’environnement et le travail communautaire, ces poignets d’individus sont pour la plupart des Présidents qui n’ont aucune légitimité car ils ne sont pas élus démocratiquement et le développement de leurs pays ne constitue aucunement leur priorité. Un homme d’affaire Asiatique a affirmé que la différence entre un dictateur Asiatique et Africain est que le dictateur Asiatique aime son peuple et participe à son développement. Le dictateur Africain n’aime pas son peuple. Ils dépouillent leur peuple et accumulent les richesses de leur pays dans les banques étrangères. Ces fonds déposés dans les banques de l’occident permettent de financer l’économie occidentale et parallèlement d’enfoncer leurs propres pays dans le désespoir et le marasme économique.
Après plus de cinquante (50) ans d’indépendance, il est évident que les pays Africains ne peuvent plus compter sur leurs leaders ou Présidents qui ont largement démontré leurs incompétences et incapacités à diriger leurs pays. Il est indéniable aujourd’hui que même au temps des royaumes africains, les peuples africains vivaient mieux et étaient plus en accord avec l’environnement. C’est « les Etats modernes » introduits par la colonisation qui ont eu des conséquences désastreuses sur la vie sociale, politique et économique des africains.
La France n’est pas la seule nation à avoir pratiqué le commerce de l’esclavage et/ou la colonisation. Presque tous les pays européens l’ont fait et les méthodes utilisées sont quasi identiques. Toutefois, les autres pays ne s’accaparent pas totalement de la richesse des pays colonisés. Ils s’arrangent pour accorder une petite marge de liberté aux peuples leur donnant ainsi l’illusion qu’ils sont libres alors même qu’ils sont contrôlés à 98% au moins. Parallèlement, la France, elle contrôle à 100% tous les secteurs de la vie sociaux-économique et cela, avec la complicité de quelque dizaine de personnes prêtent à sacrifier leur pays pour les intérêts français.
Nous donnons cette alerte parce que la crise économique actuelle est très grave et n’épargne aucun pays. L’Afrique ne peut plus être gouvernée par des hommes dépourvus de tout bon sens qui laissent leurs populations crevées dans la traversée de la méditerranée. Tout le monde connait la raison de cet exode vers l’Europe mais comme c’est le peuple Africain ce n’est pas grave. Le drame, c’est que l’Occident n’a aucun intérêt à trouver une solution car elle est elle-même la source des ¾ du problème. La grave crise qui est en train de mettre les grandes puissances à genoux était quand même prévisible depuis plusieurs années déjà. Mais cela a été purement et simplement négligée. En effet, l’une était depuis l’interdiction qui a été faite aux gouvernements d’emprunter de l’argent sans intérêt auprès des banques centrales mais uniquement sur les marchés financiers et avec intérêts. Ceux qui ont interdit aux gouvernements étant les mêmes qui contrôlent les marchés financiers pour leur propre bénéfice.
Le peuple Français ne sait pas ou ne veut pas accepter que la belle France est cliniquement décédée. Tout le monde attend l’annonce imminente du décès économique de la France. Ce qui est vraiment triste et il importe de se demander comment ils ont pu en arriver là. Nous laissons la réponse à cette question aux éminents économistes français qui sont bien qualifiés pour mener à terme une telle étude. Nous tenons uniquement à insister sur les conséquences désastreuses sur les pays Africains.
QUELQUES PRECISIONS
La situation économique de la France a dorénavant dépassé la limite à laquelle la situation aurait pu être politiquement acceptable et gérable. Désormais, il est impossible de redresser la trajectoire. Pour le moment d’autres évènements internationaux cachent le pot rouge de la France. On peut citer à titre d’exemple, l’élection de Monsieur Donald Trump à la présidence Américaine, la Syrie et le moyen Orient, le Brexit de l’Union Européenne. Le ratio dette/PIB de la France est supérieur à 100% et pour la stabiliser, on a besoin d’une croissance au moins de 3% par an qui n’a jamais été atteinte en une décennie. M. Mario Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne, en Juillet 2012 a affirmé que la France était « trop grande pour faire faillite ». Qu’il ferait « tout ce qu’il faudra » pour sauver l’euro ; puis en janvier 2016, que ses capacités d’actions n’avaient « pas de limites ». Mais, ces affirmations ne sont que des poudres aux yeux et sont complètement fausses. La France est incapable de rembourser le principal de sa dette et ne rembourse les intérêts qu’avec difficultés.
Selon l’Agence française du Trésor (Mars 2015), 64,4% de la dette française est détenue par des « non-résidents ». Le gouvernement a placé le futur du pays dans des mains étrangères (des spéculateurs étrangers, des institutions bancaires, etc.). Le premier détenteur de dette Française à long terme est l’Italie avec son économie morose et très fragile. Il faut souligner que la dette publique de l’Italie est supérieure à 132% de son PIB et cela avec un taux de chômage au-dessus de 14%. Le premier détenteur de dette Française à court terme est le Japon dont le ratio dette publique / PIB est de 245% au minimum. Ainsi, les deux grands créanciers de la France, le Japon et l’Italie ont une économie comateuse. Et pourtant, ils sont les seuls remparts d’un système sur le point de couler. Il est indéniable que l’Etat Français deviendra, tôt ou tard, aussi insolvable que la Grèce et les banlieues seront coupées de leurs lignes d’approvisionnement; les universités, les écoles et les transports publics fermés, les salaires suspendus et les entreprises fermées. La demande de paiement par les créanciers si elle n’est pas honorée les biens des pays Africains placés sous contrôle du gouvernement Français deviendront les propriétés de ces deux pays. Ce serait la panique générale car du moment où la confiance des créditeurs du pays a disparu, le chaos s’installera.
Le journal Français Mediapart a repris dans sa parution du 2 Novembre 2016, un article d’un journal économique Allemand. Dans cet article, le journal Allemand accuse le gouvernement Français d’immoralité, d’expropriation abusive et d’être indirectement à la source de nombre de situations de famine, de guerre, d’instabilité et de destruction. Toujours selon ce journal, la France pille près de 440 milliards d’euros par an à l’Afrique à travers la France-Afrique. C’est une grosse somme, et si ce chiffre est exact, comment la France dépense—t-elle cette somme pillée à l’Afrique? Toutefois, ceci pourrait expliquer le bas niveau de développement du continent africain et ses difficultés réelles à décoller. On comprend la misère et le désespoir qui poussent les jeunes à quitter le continent espérant trouver une vie meilleure avec toutes les conséquences mortelles de ces départs. Si l’information est même partiellement prouvée, cela confirmerait ce que les feus présidents du Gabon et ex-Zaïre (RDC) disaient sur les plateaux télévisés français dans les années 80 : “SANS L’AFRIQUE, LA FRANCE N’AVANCE PAS CAR L’AFRIQUE EST LE MOTEUR”
La dette publique Française est au-dessus de 2,000 milliards d’euros. Elle ne peut être remboursée par la nation française. Les services publics sont réduits au minimum et l’avenir de la France est vraiment sombre. Mais comment un pays qui rançonne plus de 400 milliards d’euros chaque année peut-il se retrouver dans une situation critique au point de ne pouvoir rembourser sa dette ? Est-ce que la France ne produit ou ne commercialise plus? Les 400 milliards d’Euros collectés en Afrique ne rentrent-ils pas dans les caisses de l’Etat ? Qui bénéficient réellement de ces sommes colossales vue que le niveau de vie du Français moyen n’a pas évolué depuis des années
LA VISION ET LE BUT DE LA DIPLOMATIE FRANCAISE SUR LES AUTRES PAYS EMERGENTS
La France demeure un empire colonial malgré le mot diplomatie utilisé pendant ces cinquante dernières années pour qualifier ses relations avec ses ex-colonies et les Etats africains en général.
Le Nigeria n’est certes pas une colonie française mais il n’en est pas moins le miel que la France rêvait de partager avec l’Angleterre depuis des années. La France a saisi une opportunité mortelle pour essayer de concrétiser son rêve à l’encontre du jeune Etat Nigérian fraichement indépendant, conduit par des hommes valeureux et très fiers d’être Africains et Nigérian. Le gouvernement du Nigeria, en ce temps, était en colère et avait vivement protesté contre la France du Général de Gaule, en raison de l’essai nucléaire opéré en Algérie par la France. Le jeune Etat Nigérian avait protesté devant les Nations Unies et a même demandé pourquoi la France ne réalisait pas ses essais nucléaires sur son propre territoire? Est-ce en raison de cette protestation que la France a voulu punir le Nigéria en donnant par la même occasion un avertissement fort aux autres pays Africains prétendument indépendants ?
Comme tout pays nouvellement indépendant, il y a souvent de petits problèmes liés au leadership. Le Gouvernement Français de l’époque voulait punir le jeune Etat Nigérian et sa population. Pour se faire, elle a alimenté le différend qui existait entre les dirigeants de l’Etat Nigérian et la province du Biafra en soutenant et équipant ces derniers avec des armes lourdes, des matériaux de guerre, de la logistique et des fonds. Elle comptait se rembourser sur la manne pétrolière qui lui serait acquise lorsque la sécession Biafraise serait consommée. C’est pour cette raison que la France a été le premier pays à reconnaitre la sécession Biafraise à l’ONU. La guerre du Biafra a couté la vie à une centaine de milliers de personnes.
Le Mali de Modibo Keita, l’ancien Président du Mali, un nationaliste et un panafricaniste fier, avait également protesté contre l’essai nucléaire français en Algérie et s’est montré solidaire du peuple Algérien. M. Modibo Keita a payé très cher cette initiative qui s’est soldée par des sabotages économiques et politiques de son pays. Ce qui a permis au gouvernement français de déposer l’ancien Président Modibo Keita qui a été remplacé par Moussa Traore. Le Président Modibo Keita mourut en prison. Triste sort pour un homme intègre.
En 2011, au cours de la campagne criminelle contre le Colonel Kadhafi, l’ancien Président de la Lybie, M. Teodoro Nguema Obiang, Président de la Guinée Equatoriale voulait aller en Libye rencontrer le dirigeant Kadhafi avec quatre autres chefs d’Etats Africains pour trouver une solution Africaine à la crise. Le Président Teodoro Nguema avait été sommé de ne pas mettre pied en Lybie. Le Président Sarkozy lui avait clairement fait comprendre que son avion serait abattu si jamais c’était le cas. Quelle a été la réaction de l’ONU face à ces propos de M. Sarkozy ? Aucune. La Communauté Internationale non plus n’a pas réagi. Qui sont ces donneurs de leçons ? Maintenant, c’est l’Europe et l’Afrique qui sont déstabilisées. L’Afrique Francophone, s’est silencieusement et automatiquement alignée sur la politique Française et a été la première à reconnaitre le gouvernement de transition mis en place.
La Syrie par exemple, bien que ne se situant pas sur le continent Africain, a fait l’expérience du dictat du colonialisme. La déstabilisation du pays a entrainé la mort de plus de plus de 400,000 personnes et le déplacement de plus de 3.000.000 de personnes. L’insécurité s’est étendue jusqu’en Europe. En 2008, à Paris (France), Christophe de Marjorie, l’ancien président du groupe Français Total, l’ancien Premier Ministre Français, François Fillon, l’ancien Président Nicholas Sarkozy et le président Bashar El Assad de Syrie en discutaient lors de sa visite dans le cadre du projet gazoduc qui a vu l’implication de la France, des USA, du Qatar et de la Grande Bretagne. Selon une source proche du dossier dont le nom ne peut être mentionné pour des raisons de sécurité, le Président Sarkozy a demandé au traducteur de dire au Président Syrien, Bashar El Assad que sur le marché, 30% revenait à la Syrie et 70% à la France, oubliant que le Président Syrien comprenait et parlait français. Le président Syrien a dit non à la proposition de M. Sarkozy et a insisté auprès du traducteur pour qu’il lui dise que la Syrie n’est pas une colonie française. Le Président Sarkozy s’était levé, a explosé de colère et a menacé de mettre la Syrie à feu et à sang. On voit aujourd’hui le résultat.
Les quelques présidents intègres qui ont défendu l’intérêt de leurs pays et de l’Afrique prioritairement sont morts assassinés et leurs pays déstabilisés. Beaucoup de pays africains francophones ont pris part dans la guerre du Biafra au Nigeria aux côtés de la France, car pour la plupart, les Présidents de ces pays n’ont aucun pouvoir de décision sur la gestion de leur propre pays. En 2011, quand la France a dit aux pays Africains de reconnaitre l’opposition Libyenne, la majorité de ces pays francophones l’ont fait en 24 heures comme de bons élèves. La CEDEAO et l’Union Africaine sont devenus des instruments obsolètes au service de l’Occident. Nous avons les cas de la Libye, de la Côte d’Ivoire et tout dernièrement de la Gambie où sur un coup de fil de l’Occident, certains dirigeants Africains se sont mis en rang.
Que peut-on penser du gouvernement Sénégalais qui dit qu’il attend le mandat de l’ONU pour que les forces qu’il dirige attaquent la Gambie? Où se trouvent la raison et l’art de la négociation? On se rappelle le mandat de l’ONU pour désarmer Saddam Hussein de l’IRAK. Mandat qui s’est soldé par la pendaison de Saddam Hussein et la déstabilisation du Moyen Orient, de l’Europe et de l’Afrique. La Libye et la Côte d’Ivoire, n’en parlons plus. Quand Le Ministre de l’information Tchadien a confirmé que 40% des armes utilisées par Boco Haram sont françaises, est-ce-que le Nigeria a protesté ou convoqué l’ambassadeur français pour demander des explications? Quel est le rôle de la CEDEAO? Protégé les dictateurs dociles et loyaux à l’occident ?
COMMENT L’ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE FUTURE PEUT-ELLE MODIFIER LA RELATION FRANCE-AFRIQUE?
Aucun secteur de l’économie Africaine n’est suffisamment évolué pour permettre d’éradiquer la pauvreté. Les Présidents africains pillent leurs propres pays et n’ambitionnent pas de les développer. La majorité de ces Présidents ne sont pas démocratiquement élus mais désignée par l’Occident et leur loyauté ne va pas à leur peuple mais à la France. La politique coloniale de la France n’a pas changé depuis le temps de la conquête coloniale : désabusés et opprimés les peuples, coups d’Etats, troubles sociaux, sabotage économique, etc. Si le Président sortant n’est plus en odeur de sainteté avec la métropole, cette dernière retire son soutien au Président sortant lors des prochaines échéances électorales. Le pays subit des pressions politiques et économiques. On brandit la menace ” des biens mal acquis “. La métropole endosse le rôle du sauveur alors même qu’elle est l’auteur principal de la situation d’appauvrissement des Etats
Ce système d’exploitation n’est pas bénéfique au peuple Français qui se retrouve victime comme le peuple Africain des abus de leurs dirigeants. 3 jeunes français sur 5 ne peuvent garder un emploi jusqu’ à l’âge de la retraite et sont incapables de cotiser pour bénéficier de la pension minimum à leurs retraites. La population Africaine est dans le rouge, le désespoir, est le vivre quotidien. La métropole continue de taxer énormément la population Africaine des bienfaits d’une colonisation qui n’a pas été sollicitée. En 2005, il y avait à peu près 6 millions de Français d’origine Africaine. La moitié de ces 6.000.000 peut positivement influer sur l’élection du prochain Président de la République Française. Le vote collectif pourra être décisif. En échange d’un vote collectif en sa faveur, le futur candidat s’engagera à respecter le droit à l’auto-détermination de tous les peuples. Une suppression des accords abusifs se résumant à piller les ressources des pays en développement. Une suppression du Franc CFA et la liberté pour les pays de cette zone de frapper leur propre monnaie. Les marchés seront désormais attribués selon le mérite et la qualité des offres. Ce doit être la fin du favoritisme.
L’immigré qui devient citoyen est très souvent reconnaissant et loyal envers son pays d’adoption et participe activement à son développement. Le citoyen français d’origine africaine peut jouer un rôle déterminant dans le développement. Les pays d’origines de la plupart de ces africains ont des liens étroits avec la métropole qui s’étalent sur plus d’un siècle de relations et pourtant, ces expatriés ne sont toujours pas acceptés et ne jouissent pas des mêmes droits que les nationaux d’origine. Cette discrimination négative à l’endroit des français d’origine Africaine a aussi pour cause l’attitude et les décisions de certains Chefs d’Etats Africains qui n’ont pas à cœur les intérêts de leurs expatriés. Si nous prenons par exemple la Corée du Nord, les Occidentaux ne ratent aucune occasion de traiter de tous les noms les dirigeants de ce pays qualifiés entre autres de dictateurs. Ce pays n’entretient de relation d’aucune sorte avec la France. Et pourtant, les ressortissants de ce pays sont plus considérés que les français d’origine Africaine dont les ancêtres ont pourtant combattu pour la République Française.
Dans quelques mois, il y aura l’élection présidentielle française où tous les partis vont se présenter (l’Extrême Droite, les Républicains, la Gauche et les Indépendants). Eux tous prétendent à la fonction suprême avec un programme qui peut redresser la France. Ces politiciens, prétendants au fauteuil présidentiel, sont tous politiciens de carrière. Au cours du primaire à droite ils ont parlé de l’immigration, de comment renforcer le contrôle et la déportation mais pas des causes qui forcent l’immigré à aller chercher son bonheur à l’étranger et à y risquer sa vie loin des siens. Le cas de l’Afrique est déplorable. L’un de ces prétendants deviendra Président de la République française en Mai 2017 et ne sera pas différent de ces prédécesseurs. Ce ne sera une surprise pour personne car la France fait et défait les Présidents Africains (qu’on peut qualifier de sous – préfets) selon ses intérêts. Elle appauvrit, confisque la richesse des pays africains à son avantage. Les Français d’origine Africaine ont le pouvoir de ne plus accepter cet esclavage et cette confiscation des ressources africaines en unissant leurs voix pour voter en faveur d’un candidat qui tiendra compte de leurs revendications dont la première doit être certainement la suppression du F CFA.
La nouvelle relation France – Afrique sous l’égide des Africains de France unis mettra fin à l’exploitation abusive du continent concrétisée à travers certaines entreprises françaises. Exemple de celle qui a exécuté les travaux de construction du Pont Henri Konan Bédié qui deux (02) mois après son inauguration présente déjà des malfaçons. L’Etat Ivoirien a dû puiser dans les caisses de l’Etat pour procéder aux réparations nécessaires privant corrélativement des milliers d’ivoiriens des services sociaux auxquels ils peuvent légitimement aspirer. Alors qu’il revenait normalement à l’entreprise qui a exécuté les travaux ou à son assureur d’assurer de telles réparations. En plus, ce projet avait été mis en place et financé sous le Président Gbagbo et le pont ne devait pas être payant pour la population. Sous Gbagbo, ce pont revenait à peu près à 225 millions de dollars et les fonds étaient disponibles grâce à une augmentation de 10 F CFA sur le prix de l’essence. Le Président élu, Monsieur Ouattara, en plus des 225 millions de dollars existant a emprunté plus de 400 millions de dollars pour la construction de ce même pont. L’entreprise française qui a eu le contrat de construction du pont Henri Konan Bédié est Bouygue. Il existe de nombreux exemples où des entreprises incompétentes ont pu remporter des marchés grâce aux relations privilégiées qu’elles entretiennent avec le sommet du gouvernement français. Toutes ces transactions se font cependant au détriment de la population africaine.
En matière de financement de l’élection présidentielle Française, la majorité des Etats Africains Francophones finançaient les élections présidentielles des candidats Français à coût de millions d’Euros qui auraient dû aller vers le social et les hôpitaux où les malades meurent de simples migraines. L’obtention de l’eau potable ou de l’électricité est devenue un vrai parcours de combattants pour les populations. Au cours du dernier déplacement de l’ancien Premier Ministre Français, Monsieur Manuel Valls en Afrique, ce dernier a sollicité des fonds des pays de l’Afrique francophone. M. Valls aurait reçu une assistance de campagne de plus de 7millions d’Euros d’un seul pays qui est d’ailleurs très endetté et où la misère est patente. Si cette allégation devait être confirmée, ne serait-ce pas un crime contre l’humanité tant de la part de donateur que du receveur ? La majorité des dirigeants Africains sont incapables de marquer leur désaccord avec la France, parce qu’ils sont quasiment des fonctionnaires français et non des élus démocratiques. Si les gouvernements Africains résistent, les représailles pleuvent sur le pays. A titre d’exemple le procès de Monsieur Gbagbo devant la Haye est seulement celui d’un nègre indocile et insoumis que la Métropole doit mater. La métropole est devenue un centre de manipulation et de désinformation soutenu par deux puissantes armes que sont le FMI et la Banque Mondiale qui aggravent la misère des pays en développement à travers leurs politiques financières calamiteuses.
La France a intérêt à traiter ses anciennes colonies en vrai partenaire et avec le respect qu’elle accorde aux Etats Européens, Asiatiques et à l’Amérique. L’arrogance d’hier n’est plus valable aujourd’hui
Les Africains de France doivent s’unir et dire non en votant le candidat qui s’abstiendra de continuer avec cette mentalité coloniale vieille de plusieurs centaines d’années. La France doit savoir que le monde évolue et l’Afrique aussi. C’est pourquoi beaucoup plus de jeunes se tournent maintenant avec espoir vers l’Asie et non plus vers la France et l’Europe. Ces jeunes savent aussi que la France est responsable de ce qui leur arrive en plaçant et soutenant des Présidents Africains vomis par leurs peuples.
Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l’ «European Advanced Institute of Management » ainsi qu’un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses Etudes dans les Relations Internationales et les Stratégies Politique et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.
CONTRIBUTION TO THIS ARTICLE:
Raymond Bernhard West from West International Petroleum LLC; Fundacion Paraiso Sin Fronteras; Mr. Paul Kokou Amouzou; Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production & Mme Dominique Mazarin.