Le projet minier avec Managem a été initié par Wega mining, filiale de la société Avocet. Il vaut un investissement de 120 millions dollars pour la production de 100 mille onces d’or dans la préfecture de Mandiana (Haute Guinée).
La capacité de l’usine qui sera réalisée en 3 ans aura une capacité de 2 millions de tonnes et générera en phase de construction 1000 emplois et en phase de production 550 emplois directs.
L’engagement de Managem investir dans ce projet qui était en difficulté est le résultat du rôle de catalyseur joué par la Soguipami (Société guinéenne du patrimoine minier) qui est liée à cette société marocaine par un accord de partenariat signé en 2014 au cours de la visite du roi du Maroc en Guinée.
Depuis la signature de cet accord, Managem a réalisé plusieurs actions de formation des cadres guinéens du secteur minier en co-financement avec la Soguipami.
‘‘Ces programmes de formation et d’assistance technique se poursuivront en 2017 par la formation de 140 cadres dans divers domaines de l’activité minière’’, nous a dit un cadre du ministère des Mines.
Selon nos informations, les travaux de réactualisation des études de faisabilité et environnementale sont en cours.
C’est dire que Mandiana aura dans 36 mois sa première mine industrielle qui fera sans nul doute de cette zone agricole un centre moderne et de prospérité.
‘‘Ce projet est le résultat de la politique de développement initiée par le Pr Alpha Condé qui souhaite réduire la pauvreté dans notre pays’’, a commenté le ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba.
A la ratification du projet ce 24 février, sa qualité et l’expérience de Managem ont été saluées par l’ensemble des députés qui ont adopté la convention à l’unanimité en espérant que les attentes du gouvernement et des communautés locales seront prises en compte.
Il faut rappeler que le projet est ratifié pendant que le roi Mohamed VI effectue une visite en Guinée.
Le développement du secteur minier se poursuit en Guinée malgré le départ de certains géants miniers. ‘‘C’est la preuve s’il en était besoin, que le scandale géologique de la Guinée n’est pas une malédiction’’, commente un cadre du ministère des Mines.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com