L’union des Forces Démocratie de Guinée (UFDG) a tenu son Assemblée générale hebdomadaire, ce samedi 4 mars 2017, à Kiroti dans la commune de Ratoma, sous la présidence du vice-président, Dr Fodé Oussou Fofana.
Prenant la parole devenant les militants et sympathisants massivement mobilisés pour la circonstance, Fodé Oussou Fofana déclare que : ‘‘Si M. Alpha Condé tient à Bah Oury, comme il l’a déjà nommé par décret, il n’a qu’à l’envoyer au RPG et lui donner le poste qu’il veut. Mais nous sommes un parti stable. Un parti républicain. Nous sommes une association et personne ne peut nous imposer quelqu’un qu’on ne veut pas. La justice guinéenne est sous ordre. Vous savez que M. Alpha Condé a inféodé toutes les institutions. Aujourd’hui les institutions relèvent de monsieur Alpha Condé. C’est lui qui donne les instructions. Le cas de Mamadou Barry a été jugé là-bas et ils ont confirmé la décision de l’UFDG. Et le cas de Bah Oury, ils annulent la décision. Ça veut dire que ce juge-là est passé à côté de la plaque. Je pense que les avocats ont non seulement fait appel et ils vont traduire ce juge au conseil supérieur de la magistrature pour faux et usage de faux. Pour nous c’est terminé, le cas de Bah Oury est derrière nous. C’est un non évènement parce que M. Alpha Condé veut déstabiliser l’UFDG. ‘’
Poursuivant sa communication le président du groupe parlementaire libéral démocrate affirme que ‘‘nous sommes à la cour d’appel, de la cour d’appel nous irons à la cour suprême. Si la cour suprême veut aussi elle n’a qu’à donner raison à Bah Oury. Ce qu’on ne peut pas faire, c’est de nous amener Bah Oury. Il ne reviendra jamais. Certainement, nous allons nous retrouver une nouvelle fois pour l’exclure. On va l’exclure dix fois, il ne viendra pas dix fois. Si Bah Oury a des militants et il veut exister politiquement, il n’a qu’à créer son parti politique comme l’a fait Ousmane Kaba. Bah Oury est l’ami d’Alpha Condé, il est son confident. Ce que nous demandons à Bah Oury c’est d’aller dire à son ami de libérer AOB et Mme Fatou Badiar. Ce n’est pas juste que le patron de l’attentat soit gracié et que les autres continuent à rester dans la prison’’.
Bhoye Barry pour guinee7.com