Ce jeudi 23 mars 2017, dans l’émission les Grandes Gueules, Moussa Dadis Camara dit être au regret d’avoir enlevé des personnes. ‘’Je me reproche d‘avoir enlevé certaines personnes que je ne devrais pas enlever, parce que j’ai eu la mauvaise information. C’est pourquoi, je combats l’instrumentalisation et je ne veux pas que ça arrive à un président’’, affirme-t-il.
‘’Il y a des moments donnés, ajout-il, on ne doit pas être trop passionné. Car la haine ne rapporte pas à l’homme, mais c’est la reconnaissance. Je ne suis pas là pour me faire plaire à Paul ou à Pierre. Je dis ce que je fais. Je ne me reproche de rien, il y a une seule chose dans ma tête. J’ai servi ma nation dans la loyauté, dans la sincérité et dans le patriotisme. Mais peut-être, je peux me reprocher de quelque chose parce que quelque fois, j’ai le regret d’avoir enlevé quelques personnes. Je ne devrais pas le faire’’, regrette l’ex chef de la junte militaire.
‘’Comme par exemple, Mamadou Sylla, président de la Cour Suprême. J’ai enlevé injustement cet homme à travers des fausses informations. Mais, j’ai été réconforté quand, il a été encore réinstallé dans la même fonction. Ça veut dire que Dieu a agi à ma place. Sinon, il ne serait plus président de la Cour suprême’’, prêche-t-il.
Il conclut : ‘’je ne regrette pas mes rencontres à Koloma et au Palais du Peuple. Car c’était une décision certes, j’ai dû blesser certaines personnes. Car, on ne peut jamais être parfait. Mais, je ne regrette pas. Parce que j’ai une mission noble à accomplir. Le seul cas que je regrette, c’est le cas de Mamadou Sylla.’’
Ismaël Sylla pour Guinee7.com