Selon nos informations, le syndicat de l’université de Kindia a signé ce lundi 27 mars, un protocole d’accord avec le rectorat.
‘‘Effectivement nous avons signé un protocole d’accord qui concerne 21 points de revendications au total. Et sur les 21, nous avons réussi aujourd’hui à nous entendre sur 18 points, parmi lesquels il y a entre autres : prochainement il y aura la mise en place des bibliothèques de proximité dans chaque faculté, ce qui signifie qu’à chaque subvention une somme sera dégagée pour l’achat d’ouvrages pour les différentes facultés, les départements seront équipés en matériels didactiques. Le deuxième point c’est la recherche, un fonds a été aussi dégagé pour ça, donc chaque faculté peut éventuellement monter des projets qui peuvent être financés par le rectorat, ce qui n’était pas le cas par le passé. A cela s’ajoute l’assistance des cadres en formation en Master et en Thèse et aujourd’hui un effort important a été fait en ce sens. Cela encourage aujourd’hui les professeurs à se lancer dans la recherche. Donc voilà brièvement quelques points conclus parmi les 18 que nous avons examinés ensemble’’, nous a détaillé le camarade Kaba, du syndicat.
Il nous précise que ‘‘les autres points vont faire l’objet d’examens dans le futur et là une commission va être mise en place pour étudier la faisabilité. Aujourd’hui je peux dire que nous satisfaits à 80%’’.
Selon nos informations, l’accord trouvé aujourd’hui s’articulerait précisément sur une augmentation de la subvention accordée aux facultés ; la création d’un fonds de recherche de 150 millions par an ; le soutien aux doctorants à 10 millions par an, 5 millions par an pour ceux en Master ; une subvention de 20 millions de GNF serait aussi accordée pour le fonctionnement du syndicat. Sans oublier que chaque enseignant en formation au Master ou au Doctorat doit bénéficier d’un ordinateur portable.
Pour rappel, dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le syndicat avait demandé le départ du recteur Jacques Kourouma et de ses collaborateurs.
Parce qu’il leur opposait les griefs ci-dessous :
1- La remise en question du titre de docteur de M. le Recteur ;
2- Le dysfonctionnement total de l’appareil administratif de l’Université, entrainant du coup une paralysie totale ;
3- Le détournement des deniers publics ;
4- L’humiliation des cadres à l’Université et dans les médias ;
5- La crise de confiance totale entre le rectorat et les travailleurs ;
6- L’inscription des fictifs sur la liste des nouveaux engagés en lieu et place des vrais contractuels (leurs proches et leurs enfants) ;
7- Les injures publiques à l’encontre du peuple de Guinée (la remise en question de la souveraineté de la Guinée).
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com