Ce mardi 4 avril 2017, dans un réceptif hôtelier de la place, s’est ouverte une réunion de l’Association des pays Africains producteurs de Diamants (ADPA). Par cette réunion, dix neufs pays africains exploiteurs de diamants sont en quête d’une parfaite stratégie afin d’accroitre leur activité.
Ces échanges se tiennent en prélude de la cinquième session du conseil des ministres qui se tient ce mercredi dans la capitale guinéenne.
Au lancement des travaux, ce mardi, le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Saadou Nimaga, a rappelé que cette rencontre dans la capitale guinéenne aurait dû se réaliser depuis en 2013 dans notre pays mais l’épidémie d’Ebola était là.
‘’Notre continent est riche en ressources minières parmi lesquelles le diamant occupe une place de choix. Le secteur minier joue un rôle important dans le développement socio-économique de notre continent’’, souligné Saadou Nimaga.
Cependant, il ajoutera plus loin que les pays membres de l’association des pays Africains producteurs de diamants doivent travailler pour qu’il ait plus de productions de diamants au fil des années : ‘’On tient une réunion aujourd’hui sur le diamant à un moment où la production diamantifère de la Guinée à beaucoup baissé. Donc le défis internes qu’on a au niveau du ministère des Mines c’est de faire en sorte qu’on ait des fonds pour pouvoir relancer la recherche dans le diamant. L’enjeu global au niveau sous régional c’est qu’à un moment donné, le diamant a servi au financement des guerres, des rébellions qui ont rendu malheureux des citoyens africains. C’est à partir de ce constat qu’on a eu l’initiative de créer cette association. Aujourd’hui cela est en train de changer‘’, a fait remarquer le secrétaire général du ministère des Mines et de la géologie.
Dans son allocution, Edgar Diogo, secrétaire exécutif de l’association des pays africains producteurs de diamants, par ailleurs ingénieur des mines, a salué le gouvernement guinéen pour avoir facilité la tenue de cette rencontre au plein cœur de la capitale guinéenne.
Il se satisfait de la création de l’Association : ‘‘Sans nul doute, on peut dire que sa création a été une brillante idée. Aujourd’hui nous faisons partie de la grande famille qui régit les politiques de la vente de diamants du processus de Kimberly. Aujourd’hui, excepté quelques pays qui ont le privilège d’avoir le pétrole, le diamant occupe la première position en ce qui concerne la source de revenus dans la plupart de nos pays. C’est raison pour laquelle nous avons besoin de traiter cette Association avec dignité afin de protéger cette ressource qui contribue valablement aux ressources et à des caisses de nos Etats.’’
A rappeler que l’ADPA est créée en 2006 en Luanda (Angola). De nos jours, elle comporte entre autres pays membres, la Guinée, l’Angola, Afrique du Sud, le Togo, le Mali.
La réunion de Conakry se tient après celle d’Accra en 2016.
Ismaël Sylla pour Guinee7.com