Dans cette interview accordée à notre reporter, l’artiste musicien et compositeur, Mohamed Azaya parle de sa carrière musicale, de sa relation les autres artistes guinéens et de son dernier album intitulé ‘’Difangnifa’’, dont la sortie est prévue le 20 avril. Lisez !
Aujourd’hui, vous êtes devenu une célébrité. Dites-nous comment avez-vous réussi à relever ce défi?
Mohamed Azaya: J’ai commencé la musique à Kankan chez mes grands-parents vers les années 2000. Franchement pour être clair, je m’en vais vous dire que j’ai été musicien d’abord. Avant j’étais basiste et choriste du groupe qu’on appelait les ‘’requins de bala cala’’. Et de là, je suis venu m’installer à Conakry dans les années 2005 pour des raisons d’études universitaires.
Après l’obtention de mon diplôme en droit des affaires, j’ai décidé de sortir mon premier album qui d’ailleurs, m’a propulsé dans le milieu musical guinéen et ailleurs.
Est-ce que pendant votre carrière musicale, vous n’avez pas eu de malentendus avec d’autres artistes?
Moi personnellement, je n’ai pas eu de problèmes avec des artistes parce que je suis issu d’une grande famille de griots. Nous sommes nés dans la musique. On nous a appris la sagesse en milieu artistique.
On n’a pas eu beaucoup de problèmes avec les artistes de mon pays parce que toutes les personnes que j’ai rencontrées, nous nous sommes toujours côtoyés de façon amicale, surtout du côté mon éducation, je suis apprécié par tant de personnes.
J’ai toujours été chef d’orchestre dans tous les groupes où je suis passé. Donc aujourd’hui, c’est vrai quand on est célèbre, il y a toujours des petits problèmes auxquels on est souvent confronté. Mais ça passe.
Mais aujourd’hui nous remarquons que vous chantez plus en soussou qu’en malinké. Quelles en sont les raisons ?
C’est la première fois qu’on me pose cette question, je chante beaucoup plus en soussou qu’en malinké parce que la langue soussou est beaucoup plus malléable que les autres langues dans le domaine musical, c’est la seule raison.
En plus de cela, c’est la langue de la capitale. Partout dans le monde ça se passe comme ça. La langue de la capitale est la langue dans laquelle les artistes s’expriment.
Parlez-nous un peu de votre dernier album, Azaya?
Dans ce dernier album dont la sortie est prévue pour du 20 avril au 22 avril prochain, le titre s’appelle ‘’Difangnifa’’, cela veut dire ‘’L’enfant c’est le bien être’’.
Pourquoi ce titre?
C’est le premier extrait de l’album qu’on a présenté au grand public, et je crois que le clip a été un grand succès et, on a préféré appeler l’album le bien être dans la mesure où le sens de la chanson est très intéressant et du fait que ça parle de tout le monde et du quotidien en ce sens que les gens se sentent concernés par les messages dégagés par l’album qui d’ailleurs est en audio et en vidéo.
Interview réalisée par Léon Kolié