Voici ce que Me Tall Ahmadou B.H., avocat de Kadiatou Seth (une des épouses du Général Lansana Conté, ancien président de la Guinée, a écrit en guise de réponse aux sorties médiatiques de l’honorable Aboubacar Soumah, ‘‘frère-cousin’’ du défunt Général.
Paix à l’âme du défunt dont succession est ouverte depuis bientôt 9 ans (22/12/2008) puisse t on ne pas oublier que nous sommes tous mortels, chacun attendant son tour.
« Le pouvoir est un ensemble de mythes et de réalités » nous apprend t on en faculté de droit.
Le plus grand tort qui puisse avoir été fait au défunt, l’a été par Aboubacar Soumah et sa clique: Mettre sur la place publique la ‘’vie’’ privée de la famille du défunt et donc ce qui a été la sienne. Toute chose qui constitue une grave atteinte à son honneur, à sa réputation et à sa considération.
Etaler au grand jour des aspects confidentiels de sa succession, exposer sa famille et ses biens dans la presse et par ricochet ce qui a été l’histoire de sa vie.
En somme, amener n’importe qui à dire n’importe quoi sur lui et sa famille.
En ce qui nous concerne-t-il nous a entrainé dans cette aventure, notre corps défendant.
En effet, au début de sa campagne médiatique de dénigrement, nous avons préféré nous taire en nous disant qu’en répondant à ses attaques, ce serait se mettre à son niveau et on lui donnerait de l’importance et ferions amplifier la polémique.
Mais puisque le lynchage médiatique persistait, et que l’on était interpellé par la famille, les amis, les autres proches et connaissances qui ne comprenaient pas ce qui se passait, l’on s’est rendu compte de la nécessité qu’il y’avait de laver notre honneur qu’il voulait souiller vaille que vaille, par les mêmes voies que celles qu’ils utilisaient.
Tout cela est bien dommage pour la mémoire du défunt et pour l’honneur de sa famille, mais Aboubacar Soumah et son gang ne nous laisse pas d’autres choix que de nous défendre dans l’espace public.
Tout d’abord et chronologiquement, il convient de rappeler qu’après le décès du Général Lansana Conté, certains membres de sa famille ont saisi le TPI de Dixinn pour un jugement d’hérédité, excluant Hadja Asmaou Baldé et ses deux enfants, Mamady,…
Ce jugement a été rendu en date du 25/10/10 N° 957, rétracté par jugement N° 300 du 26/07/2013 rendu sur tierce opposition, pour incompétence du TPI de Dixinn.
Parallèlement il a été procédé à l’ouverture d’une procédure devant le TPI de Kaloum, le domicile légal et officiel du défunt étant le Camp Almamy Samory Touré.
Je n’ai personnellement pu joindre que Hadja Asmaou, à travers une tierce personne. Mamady elle étant absente.
Il a fallu que je m’implique personnellement par personne interposée, pour informer Djamilatou Conté de l’ouverture de cette succession à Kaloum, en passant par sa mère, et en l’invitant à constituer un avocat qui ne saurait être moi. Ses frères ne l’ayant jamais fait, malgré le déclenchement de la procédure devant le Tribunal.
Celui-ci a rendu en ce sens un jugement N° 426 du 06/11/2012, confirmé par un arrêt N° 58 du 26/02/2013, de la Cour d’Appel de Conakry.
Le 1er jugement désignait Mme Henriette Conté et Ousmane Conté, comme administrateurs provisoires de la succession avec interdiction de procéder à des ventes. Malgré cela, Ousmane s’est basé sur ce jugement pour effectuer plusieurs ventes, sans la cosignature de la première dame, mais plutôt celle de certains de ses frères dont Ansou.
Le 2ème jugement désignait Me Lansana Tamadou et le cabinet Tafsir Audit de Amadou Tafsir Camara (respectivement notaire et expert-comptable) pour six mois non renouvelables.
Ce jugement a retenu comme héritiers du défunt, trois veuves, seize enfants biologiques, plus quatre enfants virtuels pour le compte de Mme Henriette Conté.
Très tôt l’on s’est rendu compte de la disparition du testament qui existerait, de la disparition de ses mallettes qui ne le quittaient presque jamais, de ses effets personnels,…
Disparition également du parc automobile, malgré l’existence d’un inventaire partiel du 30/01/2009, dressé à Wawa.
Disparition aussi de ses armes de chasse (plus de 600) qui avaient également fait l’objet d’un inventaire.
Mohamed Conté a échappé à la mort ici, puis a tout de suite quitté le pays. Aux USA où il s’est réfugié, il a été agressé sans que rien ne lui soit pris, plus d’une fois et a changé de ville et de téléphones. Seules quelques rares personnes ont ses coordonnées.
Ses jeunes frères et sœurs en Europe ont échappé à une tentative de Kidnapping, ce qui les avait obligés à requérir des services de sécurité coutant chers et également à ne pas diffuser leurs coordonnées.
Parallèlement, on assiste à une vente des biens immobiliers nus et bâtis, principalement par Ansou et Ousmane, qu’il met devant en se planquant derrière et encaissant sa part du larcin.
Exemple 1: Près de 15 Hectares de terrains à Lambanyi au bord de la mer, vers l’ancienne mangueraie du commandant Thiana Diallo, dont les héritiers sont d’ailleurs en conflits avec eux devant la Cour Suprême.
Soit environ 150.000 m2. En réduisant cette surface de 25% pour les voies d’accès et en la morcelant en parcelles de 500 m2 au lieu de 300 ou 400, nous arrivons à un total de 225 Parcelles.
Même vendues au prix de 300.000.000 GNF par parcelle, cela nous donnerait un total de 67 Milliards et 500 Millions GNF. Ou est passé cet argent sur lequel aucun des autres cohéritiers n’a perçu un Kopeck.
Pareil pour Gbéssia Port en bordure de mer, une soixantaine de parcelles vendues à Kountiyah par Ousmane et Ansou, comme cela ressort d’ailleurs d’un PV d’huissier, également à Dubréka, Nongo Porcherie,….
Exemple 2: Le défunt a laissé 16 Plantations connues et 3 usines d’extraction d’huile de palme.
Les marchés passés avec les repreneurs le sont par Ousmane, avec Ansou tapi dans l’ombre et le partage des fonds qui en proviennent sont fait en excluant les autres cohéritiers. Ce depuis bientôt neuf ans.
Une entreprise italienne était sur le point de prendre en main l’ensemble des plantations, en payant 1.200.000 dollars US par an, mais le processus a été torpillé, puisqu’il permettait une répartition équitable entre tous les héritiers.
Certains cherchaient même par derrière, des retro commissions et des marchés exclusifs.
Récemment El Sékhouna Soumah a fait arrêter par la police de Tanéné, une équipe de techniciens chargés par la succession de faire l’inventaire des surfaces, avec la complicité d’Ansou, qui est allé jusqu’à proférer des menaces de mort à notre endroit,….le parquet général en a été informé, mais il n’y a pas eu de solidarité des autres héritiers pour les frais de justice.
Exemple 3: Le Bail du R+2, après expulsion par Ousmane des gardiens laissés par Hadja Kadiatou Seth, qui pour éviter le scandale a préféré se retirer.
Là-dessus un engagement de 588 Millions GNF dont nous détenons copie a été signé en faveur de Sita Bangoura par Ansou, avec Ousmane comme garant et El Hadj Sékhouna comme témoin.
Ce qui a entrainé un prolongement du contrat de bail passé illegalement par eux, qui était déjà très mal négocié au départ, et sans rien pour les autres cohéritiers.
Le motif invoqué étant tantôt que ces fonds seraient destinés aux soins d’un oncle paternel, tantôt que c’était pour sortir celui-ci de prison.
Finalement l’immeuble a été vendu par l’ensemble des héritiers de la succession, au prix de 9 Milliards GNF, payés en deux chèques de 6 et 3 milliards en faveur du notaire chargé de la liquidation successorale, qui a lui-même distribué les fonds entre tous les héritiers, sans exclusive, y compris Ousmane et Ansou. Ce, contrairement aux mensonges éhontés d’Aboubacar Soumah sur les ondes.
L’acheteur a dû en plus, faire face aux dettes contractées auprès de Sita Bangoura, au-delà même de l’engagement ci-dessus.
Ce, également alors même que leur sœur Djamilatou Conté mourrait de misère, gravement malade et mendiant sur les ondes des aides pour ses soins, laissant de petits orphelins et un mari ébranlé et désemparé.
Nonobstant le mensonge sur le cout des pseudos frais de traitements de leur oncle, celui-ci était-il prioritaire à Djamilatou Conté, qui reste quand même la fille biologique du défunt ?
Il semble même qu’Ansou faisait la quête, et empochait sans reverser ce que quelques âmes charitables lui remettaient et qui était destiné à sa sœur mourante.
D’ailleurs, au moment du décès de celle-ci, quand il en a été informé au téléphone, on était ensemble sur le terrain avec le notaire pour identifier les biens de la succession, mais malgré tout on a continué la mission, sans qu’il n’ait demandé une suspension pour se rendre à la maison mortuaire.
Au regard de tout cet environnement hostile et irresponsable, avec l’attitude de certains héritiers qui se complaisent dans l’indivision (8 ans déjà et bientôt neuf ans) et vu l’urgence d’entretenir au quotidien une famille en occident (loyers, nourritures, santé, écolages,…) Hadja Kadiatou Seth et ses enfants, qui n’ont encore jamais perçu un centime de pension de reversement de leur époux et père provenant de l’état, surtout au moment où ils en avaient le plus besoin, ont choisi de sortir, même à perte, de l’indivision, tout en gardant au moins la maison où ils sont nés et ont grandi.
Ce qui a été fait avec l’accord de la très grande majorité des autres cohéritiers.
De plus au début de l’ouverture de la succession, l’idée avait été véhiculée d’attribuer à chaque épouse la maison où son défunt mari l’avait laissée.
Les héritiers qui n’y avaient pas intérêt se sont employés à l’écarter.
Encore que comme le dit la règle, ‘’nul n’est tenu de rester dans l’indivision’’.
Si un seul héritier souhaite sortir d’une indivision, il n’y a pas d’autres choix que de partager le bien indivis entre les héritiers.
Donc à partir de ce moment le plateau qui leur appartenait déjà de facto, y ayant vécu depuis sa construction, pendant plus de dix ans avant le décès, leur appartenait désormais de jure.
Cela a conduit à sa vente, avec leur mère comme chef de file de la fratrie.
Bien qu’à l’origine le Titre Foncier soit au nom du défunt, par ce mécanisme il devient la propriété de la fratrie et donc de leur mère. D’où l’expression de Mohamed Conté lors de son interview sur les grandes gueules.
– Au demeurant, le plateau n’a jamais été la résidence officielle du défunt comme le prétend Aboubacar Soumah. A preuve, la 1ère dame n’y a jamais habité. C’était plus tôt le Camp Almamy Samory Touré qui servait de résidence officielle au défunt, aménagé en cela par les philippins, pour un président qui il ne faut pas l’oublier, était quand même un chef militaire.
Ce qu’explique d’ailleurs l’ouverture de la succession au TPI de Kaloum, et que celui de Dixinn se soit déclaré territorialement incompétent.
Cela, nonobstant le fait que le défunt y était fréquent, ayant la majeure partie de ses enfants vivant sur place.
Une autre preuve de cela est que le Titre Foncier n’était pas au nom de l’état guinéen, mais du défunt à titre privé et personnel. Lorsque Aboubacar Soumah essaye de jouer sur le mot ‘’personnel’’ utilisé par quelqu’un qui est aujourd’hui plus anglophone que francophone, il devait avoir un peu de retenue.
– Aboubacar Soumah prétend qu’il a piloté le mariage du couple présidentiel, mais que malgré ses relations de cousinage, ne s’est pas approché de la présidence et donc du défunt.
Ce qui est absolument antinomique. L’on ne peut pas s’éloigner de quelqu’un et en même temps célébrer son mariage.
Au contraire, l’on a oui dire qu’il n’était pas en odeur de sainteté avec le défunt, en raison d’actes financiers inavouables qu’il aurait posé.
En vérité, le mariage a été célébré par le général Kerfala Camara qui était à l’époque lieutenant-colonel et gouverneur de Conakry, avec comme témoins le Général Facinet Touré et M Malick Camara, le 26/09/1991 sous le N°001.
– Aboubacar Soumah prétend également lors de son interview sur les grandes gueules, qu’il est ‘’coordonnateur’’ de la succession suivant une décision d’un conseil de famille.
Conseil de famille tenu par qui, en dehors des concernés et donc des héritiers ?
C’est purement et simplement une hérésie juridique, une nouvelle création juridique provenant de l’esprit vaporeux et surchauffé de son auteur et qui n’a aucune chance de prospérer.
La procédure officielle est en cours depuis plusieurs années devant le TPI de Kaloum et tend vers sa fin.
– De surcroit, du moment où le juge chargé de la succession a nommé un notaire chargé de la liquidation partage de celle-ci, celui ici n’a pas besoin d’une autorisation spéciale du juge pour procéder à une vente:
1-Le partage a été finalement fait pour un groupe d’héritier qui est sorti de la succession avec l’accord des autres cohéritiers et conformément à la loi;
2-L’acte de vente fait par le notaire chargé de la liquidation successorale, pouvait l’être par n’importe quel autre notaire de la place, s’agissant d’un acte parallèle à sa mission de liquidation;
3-C’est à la fin de toutes les opérations de partage, que le notaire rendra compte au juge, pour homologuer à travers un jugement son état liquidatif de partage, après vérification à postériori par le juge.
– Aboubacar Soumah et consorts restent des tiers absolus par rapport à la succession (Penitus Extraneus). Seul Ansou est concerné par celle-ci, or celui-ci est déjà représenté par un avocat à la succession.
Il y tombe donc comme un cheveu dans la soupe, venant polluer davantage l’atmosphère déjà lourde de cette succession.
– Aboubacar Soumah se dit professeur d’université avec un DEA obtenu vers 1990 !
Il y’a lieu de lui apprendre que classiquement, avant le système LMD (licence, maitrise, doctorat), dans l’organisation académique francophone, il y’a après la maitrise: Le DEA (diplôme d’études universitaires approfondies), l’année universitaire d’après, suivi d’un doctorat de 3ème cycle, puis d’un doctorat d’état, avant de passer le concours du CAMES (conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur) pour les pays membres du CAMES, puis soutenir sa thèse devant le grand jury pour obtenir le titre de professeur agrégé (agrégation).
Revendiquer donc le titre du professorat est bien prétentieux de sa part et il a bien du chemin à faire encore. Il ne suffit pas d’avoir enseigné pour avoir le titre de professeur agrégé.
Nous même avons enseigné aussi bien dans l’enseignement public que privé, pour des structures locales ou étrangères, mais nous n’avons jamais revendiqué le titre de professeur.
– Aboubacar Soumah dit que le Deal immobilier a été finalisé au Maroc avec les différentes parties, Maitre Yarie et moi-même.
Pourquoi le Maroc ?
Il suffit de vérifier nos passeports, en tout cas en ce qui me concerne, pour constater l’énormité du mensonge.
Que les ‘’patrons’’ de cet achat sont au Nigéria. Pourquoi le Nigéria ?
Prêche-t-il le faux pour connaitre le vrai ? Ou alors se fait-il un film de très mauvais gout dans sa tête, ou encore est-ce une insulte à l’intelligence de vous-même et de vos auditeurs?
Tout cela démontre davantage qu’il n’est ni plus ni moins qu’un affabulateur, un mégalomane machiavélique en mal de repères.
Machiavel ne disait-il pas en substance que : « Plus un mensonge est gros, plus le peuple y croira » ?
En réalité les motivations de Soumah sont doubles:
1-Il a poignardé dans le dos le parti grâce auquel il est aujourd’hui député.
Le motif de ces bisbilles, est qu’après avoir été présenté sur la liste de l’UFDG pour l’assemblée nationale et obtenu grâce à ce parti un strapontin qu’il n’aurait jamais acquis à travers son parti fantôme, il a voulu également être parrainé pour la mairie de Dixinn.
Ce que ce parti a refusé, en lui demandant de laisser ce poste pour d’autres personnes et de ne pas tout accaparer, car le citoyen Soumah voulait à la fois le beurre, l’argent du beurre, les épinards, la fermière et la meilleure amie de la fermière: C’est de là qu’est partie sa fronde.
Aujourd’hui nous sommes théoriquement dans une année électorale, et il n’a aucune assise électorale à travers son propre parti dont les militants se résument à ses proches immédiats. Il faut donc afficher l’image d’un messie pour la basse Cote, à travers le faux combat qu’il mène pour la mémoire du défunt, alors qu’en réalité c’est lui qui est entrain de la salir, en la trainant dans la boue, en l’exposant sur la place publique.
C’est comme disait le poète, ‘’la ronde des hyènes autour des cimetières’’, pour s’empiffrer de la chair des morts.
2- Il est criblé de dettes à travers des casseroles qu’il traine d’un peu partout, dont au moins un cas de stellionat, c’est-à-dire de vente d’un bien immobilier ne lui appartenant pas, pour lequel il doit encore 120 Millions de GNF et est tenu par un engagement qui arrive bientôt à terme.
Ansou lui a fait miroiter le jackpot qu’ils pourraient tirer de la présente cabale et la solution à ses problèmes immédiats d’argent. Il se dispense donc de vérifier les propos de ce dernier, attitude tout à fait contraire à ce qu’aurait dû avoir quelqu’un qui se targue d’être professeur, et leader politique.
– Plutôt que de ‘’loubardiser’’ la jeunesse, il ferait mieux de l’aider dans sa formation et l’aider à créer des emplois plus dignes.
Je parie qu’aucun de ses propres enfants n’est avec ceux qu’il a fait venir au plateau, passant le temps à mettre de la musique et déranger les chefs de mission diplomatiques qui habitent dans ce quartier résidentiel, ainsi que les autres riverains. Tout cela constitue un grand investissement qu’il entend bien rentabiliser sur le dos de la succession.
D’ailleurs, certains de ces jeunes commencent à négocier comment mettre fin à cette occupation moyennant quelque chose.
– De plus, ses autres défis de député et leader politique, sont la sécurité, la gestion des ordures qui jonchent nos rues, le développement économique et social, le mieux vivre, pour lesquels il a été élu et non pas de se mêler de ce qui ne le regarde pas.
Il a montré ce qu’il sait faire le mieux: Détruire, casser, déconstruire au lieu de bâtir. La grande case du défunt aurait été démolie par ses sbires pour dit il y construire ses bureaux. A quel titre ?
Il oublie qu’il s’agit là du bien laissé par le père de quelqu’un. Il lui faille donc tirer les conclusions qui s’imposent.
Cette voie de fait est un trouble manifeste à l’ordre publique, qui aurait dû amener le procureur à s’auto saisir, et le président de l’assemblée nationale, à l’interpeller, voire lui remonter les bretelles.
Au demeurant, une procédure de levée de l’immunité parlementaire sera diligentée contre lui, ouvrant la voie à des poursuites pénales pour diffamation, Voies de faits,….encore que le flagrant délit nous dispenserait de cela.
– Il se dit opposant et critique la gouvernance actuelle. Avec les petits pouvoirs de député par accident spatiotemporel qu’il a, il se montre infiniment plus liberticide et autocrate que ceux qu’ils critiquent.
Heureusement que l’électorat n’est pas dupe et que mathématiquement parlant, sa courbe a atteint son maximum et ne pourra que décroitre définitivement.
En effet, il n’a ni l’envergure, ni la personnalité, encore moins le charisme d’un homme d’état.
Le pire est que toute son attitude est arrosée d’une sauce d’ethno stratégie insipide, révulsive et ragoutante, pour quelqu’un qui se dit professeur d’université et prétend à l’exercice du pouvoir exécutif.
A la moindre des choses, il arbore le brassard ethnique et brandit le drapeau communautariste, comme le font tous les minables.
Heureusement que ceux qu’il veut embarquer dans sa galère l’ont bien compris et ne le suivent pas sur la pente de la décrépitude.
L’on perçoit même des relents de ‘’complotite’’ aigue, de quelqu’un qui a un esprit tourmenté, ravagé et compris Machiavel de travers.
– Il prétend que Mouloukou Souleymane Conté, l’un des fils de Hadja Kadiatou Seth serait là dix jours après son interview sur les grandes gueules, et ignore même que ce dernier est en plein préparatif de son baccalauréat en Europe.
Il dit également que Daouda Conté est déjà là pour ce problème, ce qui au moment où nous écrivons est absolument faux.
Sur la même lancée, lorsque Mohamed Conté l’a vertement envoyé paitre pendant l’interview, il demande à ce dernier de prendre son avion et de venir.
Pour quelqu’un qui se dit frère du défunt, il aurait dû suggérer de lui envoyer au moins son billet d’avion, au lieu de dire à Mohamed de venir comme si c’était lui qui lui achetait son billet.
Au demeurant, puisque dans son histoire à dormir debout de coordonnateur de la succession, il se présente comme un frère du défunt en vertu d’une approche coutumière, comment se fait-il qu’au nom de la coutume, aucun des frères du défunt n’ait osé demander la main d’une de ses veuves après le veuvage ?
– Il prétend également que Mohamed Conté aurait vidé sa propre grand-mère de sa maison et m’aurait comme père et Maitre Yarie Yansané comme mère.
C’est peut-être qu’il n’aurait pas trouvé meilleur père et mère de l’autre côté, mais le gros mensonge reste le fait qu’il accuse Mohamed d’avoir vidé sa grand-mère.
En effet, celle-ci a été inquiétée par deux familles qui voulaient l’expulser, c’est notre cabinet qui s’est battu becs et ongles devant les cours et tribunaux pour confirmer sa propriété.
La dernière décision en date est un arrêt N° 158 rendu le 28 juillet 2015 rendu par la Cour d’Appel de Conakry dont nous détenons la grosse.
Où était-il pendant ce temps, lui et tous ses acolytes ?
Qu’a-t-il fait lui et tous ses acolytes pour cette famille depuis le décès du Général ?
Sait-il seulement où ils sont, ce qu’ils font, comment se portent-ils ?
Au demeurant, l’un des insulteurs publics professionnels dont il a requis les services dans la présente cabale, en l’occurrence un certain Noel, était l’un des soutiens de l’adversaire de Hadja Kadiatou Seth Conté et de ses enfants, dans la procédure relative à leurs actions dans la société Areeba Guinée, qui est encore pendante devant les cours.
Bien que l’affaire ait été largement médiatisée sur l’initiative de l’adversaire, on ne l’a jamais entendu ni vu, encore moins ses acolytes, dans le sens d’apporter un seul mot de sympathie ou d’encouragement, alors que de simples auditeurs le faisaient à longueur de journée dans les radios.
Le constat est qu’il est plus enclin à déblatérer sur les honnêtes gens, plutôt que de prendre la défense de la veuve et de l’orphelin quand il le faut.
– Il prétend également que c’est moi qui ai fait remplacer Maitre Tamadou par Maitre Yarie, aux fins d’avoir un meilleur contrôle sur la succession.
C’est mal connaitre les instances de cette succession, qui sont présidées par un juge, dont la plupart des décisions sont prises après consensus entre la demi-douzaine d’avocats représentant les différentes parties à la succession, à l’issue d’une réunion tenue dans son cabinet dont les résolutions sont formalisées par ordonnance.
Puis je seul influencer à la fois la décision du juge et celle de tous les autres confrères dont les clients ont des intérêts distincts, parfois divergents avec les miens ?
– Il déclare qu’il va continuer l’œuvre du défunt, en détruisant déjà les constructions réalisées par ce dernier, et en exposant sur la place publique la mémoire et l’honneur de ce dernier, pour des considérations bassement politiques et mercantiles.
Il nous a d’ailleurs été rapporté qu’il aurait tenu dans mon dos et hors micro, des propos désobligeants envers mon père et aurait déversé sa bile sur lui, lors de son show privé devant son public de loubards au plateau.
J’espère très sincèrement pour lui que cela n’est pas vrai.
Au final, nous lançons un appel à tous ceux qu’il est en train de menacer ces derniers jours, en leur demandant de venir lui rendre des comptes sur les achats qu’ils auraient faits dans les biens de la succession du Général Lansana Conté.
Nous les invitons s’ils doivent répondre à un tel appel, à le faire devant Maitre Fatoumata Yarie Yansané, notaire chargé par le TPI de Kaloum de la liquidation successorale, ou à défaut, de voir directement M le Président par intérim du TPI de Kaloum, en l’occurrence M Mohamed Chérif Sow.
Les citoyens Aboubacar Soumah et consorts, qui font aujourd’hui la mouche du coche, n’ont absolument rien à voir dans cette succession, ce serait juste pour aller se faire arnaquer par lui.
Sous toutes réserves, et à charge de réplique dans le prochain épisode.
Me Tall Ahmadou B.H.
Avocat à la cour
Ci-dessous la maison de la Camayenne bradée, selon l’honorable soumah