Censure

Relance du tourisme : Le ministre Thierno Ousmane sillonne les agences de voyage

Ce mercredi, le ministre d’Etat, ministre de l’HĂŽtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat, Elhadj Thierno Ousmane Diallo, a sillonnĂ© une dizaine d’agences de voyage. Objectif : collaborer avec lesdites agences de voyage dans le cadre du dĂ©veloppement du secteur touristique guinĂ©en.

Au terme des travaux, le ministre Thierno Ousmane Diallo, entourĂ© des cadres de son cabinet, a tĂ©moignĂ© devant les journalistes, que les agences de voyage en gĂ©nĂ©ral, font du bon travail, mĂȘme si, a-t-il fait remarquer, il y en a parmi elles qui ont de gros moyens et d’autres sont Ă  leur dĂ©but. « Les agences de voyage sont animĂ©es d’une volontĂ© pour dĂ©velopper le secteur touristique guinĂ©en. Et c’est dans le rĂŽle rĂ©galien de mon dĂ©partement de tisser de bons rapports avec elles », a-t-il indiquĂ©.

S’exprimant sur sa tournĂ©e de travail, le ministre Thierno Ousmane Diallo a soulignĂ© qu’il s’est imprĂ©gnĂ© des difficultĂ©s que rencontrent non seulement les agences de voyage mais aussi certains clients qui, Ă  ses yeux, sont des citoyens guinĂ©ens.

« Nous avons compris, Ă  travers cette tournĂ©e, que des commerçants guinĂ©ens rencontrent quelques difficultĂ©s, Ă  l’image de leurs camarades du SĂ©nĂ©gal, du Mali, de la CĂŽte d’Ivoire
 Donc, face Ă  cette situation, nous ferons en sorte que des GuinĂ©ens bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes avantages que leurs amis sĂ©nĂ©galais, ivoiriens, togolais, maliens, etc. En ce qui concerne le problĂšme de visa, nous allons rencontrer, dans les jours Ă  venir, nos collĂšgues du ministĂšre des Affaires EtrangĂšres pour faire en sorte que son acquisition soit facile », s’est fermement engagĂ© le ministre Thierno Ousmane Diallo.

Dans la mĂȘme logique, Elhadj Thierno Ousmane Diallo n’a pas manquĂ© de mettre un accent particulier sur les amĂ©liorations qui sont intervenues aprĂšs l’arrivĂ©e au pouvoir du prĂ©sident Alpha CondĂ©. « Il faut reconnaĂźtre qu’avec l’arrivĂ©e du prĂ©sident Alpha CondĂ© au pouvoir, il y a une amĂ©lioration de la situation. Avant, on n’avait que deux compagnies, aujourd’hui, nous avons plus de 13 qui desservent Conakry. D’ailleurs, il faut prĂ©ciser que cela a contribuĂ© Ă  faire baisser les tarifs des billets d’avion d’environ 70%, dans certains cas. C’est-Ă -dire, lĂ  oĂč on payait 1 500 dollars, on est arrivĂ© Ă  700, voire 500 dollars », a-t-il rappelĂ© en substance.
Nous Ă©prouvons assez de difficultĂ©s dans nos activitĂ©s, regrette Mme DianĂ© Hadja Aissata TourĂ©, prĂ©sidente des femmes commerçantes du marchĂ© de Madina, qui Ă©tait en entretien avec les patrons d’une agence de voyage.

« Les billets d’avion coĂ»tent excessivement cher en GuinĂ©e alors que tel n’est pas le cas ailleurs. Ensuite, le problĂšme de visa est trĂšs sĂ©rieux dans les ambassades, surtout celle de la Chine. Au Mali, au SĂ©nĂ©gal, en CĂŽte d’Ivoire, en Sierra LĂ©one, c’est souvent une annĂ©e de visa qui est dĂ©livrĂ©, alors qu’en GuinĂ©e, la durĂ©e ne dĂ©passe jamais un mois. Tenez-vous bien, le dĂ©lai court Ă  partir du jour de dĂ©pĂŽt de ta demande », s’est-elle lamentĂ©e.

Avec la Cellule de Communication du Gouvernement