La malnutrition en Afrique Centrale et de Ouest était au centre d’une conférence de presse tenue ce mercredi 7 juin 2017 dans la salle Mohamed Koula Diallo de la Maison de la presse à Coleyah, dans la commune de Matam.
‘‘D’après le rapport 2016 sur la nutrition mondiale, la mal nutrition et les mauvais régimes alimentaires sont de loin les plus grands facteurs de risque pour la charge mondiale de mobilité. Tous les pays font face à un grand problème de santé publique de fait de la mal nutrition. Les conséquences économiques représentent des pertes de 11% du produit intérieur brute chaque année en Afrique et en Asie. Tant dis que la prévalence de la mal nutrition engendre 16 dollars de retour sur l’investissement de chaque dollars dépensé’’, a déclaré Dr Sandy Tolno, chef de service cardiologie à l’hôpital sino-guinéen.
Poursuivant sa communication ce spécialiste des maladies cardiovasculaires, affirme que ‘‘nous savons très bien que chacun de nous va dire que tous les jours nous mangeons. Mais, est ce que, ce que nous mangeons sont des aliments qui contiennent les éléments nécessaires pour un développement de notre organisme ? La déficience en micronutriments est responsable de l’apparition de plusieurs maladies que nous constatons. Mais malheureusement, de façon générale, les médecins l’occultent et ils se permettent de faire des diagnostics sans tenir compte de ce facteur de nutrition’’.
Selon le docteur Sandy, ‘‘la consommation abondante du sel, du sucre et de graisse est responsable de l’apparition des maladies chroniques qui frappent aujourd’hui tous les pays subsahariens. Avant ont disait que les maladies cardiovasculaires, c’est l’apanage des pays développés. Mais aujourd’hui, c’est le contraire. C’est les pays en voie de développement qui souffrent de ces différentes pathologies. 75% de ces pathologies viennent des pays pauvres. Parmi les obstacles auxquels la communauté internationale est confrontée aujourd’hui rares sont ceux qui rivalisent en intensité avec la mal nutrition. Une condition qui touche directement une personne sur trois’’.
Bhoye Barry pour guinee7.com