L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a repris ses assemblées générales hebdomadaires ce samedi 1er juillet 2017 à son siège de Commandayah dans la commune de Dixinn. Sous la présidence de Cellou Dalein Diallo, président du parti.
‘‘La constitution dit que les collectivités locales sont dirigées par des élus. Le mandat des élus a expiré depuis 2010. On n’a pas organisé des élections, on trouve des prétextes. Comment peux-t-on faire fonctionner un Etat, si la constitution n’est pas respectée par les dirigeants ? Quand vous parlez du président, on vous dit non c’est la CENI, la CENI non ce n’est pas elle, c’est les moyens. Personne ne répond à la non application de la constitution. Mais la constitution a dit que le président de la République est chargé de veiller au bon fonctionnement des institutions. La faiblesse ce n’est pas la CENI, ce n’est pas la Cour constitutionnelle, c’est le président de la République. Il n’y a pas de respect des droits dans notre pays. Chacun fait ce qu’il veut. Mais le premier responsable c’est le président de la République. C’est lui seul qui doit veiller au bon fonctionnement des institutions’’, a déclaré Cellou Dalein Diallo devant ses militants et sympathisants.
‘‘Je vous ai dit et répété que le gouvernement a un objectif d’exporter 70 millions de tonnes de bauxite qui auraient dû être transformées en Guinée en alumine parce que la production en alumine n’exige pas beaucoup d’énergie. D’ailleurs le processus de production d’alumine produit de l’électricité. 70 millions de tonnes de bauxite c’est plus de cinq fois de Fria en termes d’emplois, en termes de valeur ajoutée, en termes d’industrialisation. Sur le fait de la corruption, ils ont renoncé à la transformation. On va de la carrière aux débarcadères. Ils n’ont même pas construit des ports. La boue est transportée par des barges sur les bateaux, sans calcination, sans transformation en alumine. Les gens s’enrichissent et la population souffre de mal nutrition et de maladie’’, déplore Dalein.
Par ailleurs, l’ancien premier ministre s’est félicité de la décision de la cour constitutionnelle à propos du nouveau code électoral : ‘‘Par rapport au code électoral, qu’est-ce qu’on n’a pas entendu ? Que c’est contraire à la constitution ! L’UFDG s’est retrouvée pratiquement seule à défendre l’accord politique parce que lorsque nous signons, nous défendons. Si nous ne sommes pas d’accord on ne signe pas. La cour constitutionnelle a regardé les textes et a pris une décision qui est conforme à la loi. On ne peut que s’en féliciter, même si ça a pris beaucoup de retards.’’
Bhoye Barry pour guinee7.com