Des réformes pour promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur minier se poursuivent. Des études ont été réalisées dans les zones où l’exploitation artisanale de l’or et du diamant se fait.
Ce vendredi 28 juillet, dans un hôtel de la place, la restitution des rapports issus de ces études a fait l’objet d’un atelier d’échanges entre acteurs de l’exploitation minière en Guinée. Ces acteurs examineront durant deux jours ces rapports.
L’exploitation traditionnelle de l’or et du diamant est estimée à 12 tonnes par an. D’après le chef de cabinet du ministère des Mines et de la Géologie, Ahmed Sékou Keita, cette exploitation artisanale représente un manque à gagner pour l’administration minière : ‘‘en effet, le potentiel de ces deux secteurs pour le développement local est une opportunité importante qu’il nous faut transformer dans toute sa plénitude de façon inclusive et durable. C’est à cela le département s’est attelé depuis quelques années dans une démarche inclusive notamment centrée pour le bénéfice de toutes les parties prenantes.’’
‘‘Lorsque le bon diagnostic est posé, estime-t-il. Le problème est à moitié résolu. C’est dire que l’objet du présent atelier qui se veut de partager et d’enrichir les rapports d’études de l’équipe d’experts constitue un enjeu stratégique pour notre pays’’.
A noter que l’objectif de cet atelier est d’examiner, amender, avant de soumettre aux décideurs le rapport pour adoption.
De son côté, Fodé Barété, directeur aux Mines, a estimé que par cet atelier il faut ‘‘questionner les recommandations et de les enrichir, pour qu’à l’issue de ces deux jours de travail technique, des rapports d’études validés et un plan d’action partagé par tous les acteurs marquent le début d’une nouvelle approche, mieux informée et plus rationnelle dans la gouvernance et l’animation des activités d’exploitation artisanale de l’or et du diamant’’.
Quant aux deux représentants des communautés riveraines des mines, ils disent espérer une meilleure collaboration avec les acteurs concernés après l’adoption de ces présents rapports.
Ismaël Sylla pour Guinee7.com