Censure

Guéckédou : Un enseignant réalise un micro barrage hydroélectrique de 9 KVA à Bolodou

Guéckédou-Au niveau du marigot Gbasso, un des cours d’eaux qui arrosent la commune rurale de Bolodou, a été conçu et réalisé un micro barrage hydroélectrique, par un enseignant des Sciences Mathématiques, Ibrahima Toukara.

Ce réalisateur, enseignant au lycée Alpha Condé, dans la commune de Kissidougou, ressortissant de la localité de Bolodou, a lancé ledit micro barrage, le 1er mai 2017, pour un coût de réalisation de près de 50 millions GNF, investis à partir de ses fonds propres. Depuis, il fournit régulièrement du courant électrique à cette population de Bolodou-centre.
Quatre principales parties composent ce micro barrage hydro-électrique. La première, c’est le canal d’amené, construit en béton armé sur pente et tire une partie de l’eau de son lit naturel pour la conduire vers les autres étapes du processus. La deuxième, c’est la chambre d’équilibre qui est, une sorte de bassin qui a pour fonction de doser le débit de la quantité d’eau reçue du canal d’amené et de maintenir sa constance. La troisième est la conduite forcée qui est un canal sur une pente plus grande et avec un plus grand diamètre et qui draine l’eau à la centrale. La quatrième enfin, est la centrale elle-même qui comprend une turbine, une poulie et un alternateur ou la dynamo.

Ainsi, sous l’action de l’eau provenant de la conduite forcée, la turbine est mise en rotation par le billet de la poulie reliée à une dynamo de 20 KVA par une courroie qui déclenche immédiatement la rotation de celle-ci, avec une rotation de deux fréquences de 25 tours par seconde. La rotation de cette dynamo transforme alors l’énergie mécanique en énergie électrique qui donne le courant à partir de la réserve énergétique de la chute qui fait 50 KVA.

A la question de savoir s’il est possible de poursuivre les travaux pour rehausser la capacité de production du barrage, le réalisateur se dit disposé à alimenter bon nombre de villages environnants en courant s’il est secouru en moyens financiers et techniques.
Au regard de cela, Ibrahima Tounkara se tourne vers les autorités locales, nationales, les ONG, institutions internationales ainsi que vers des personnes de bonne volonté pour lui venir au secours afin qu’il puisse étendre la desserte à un plus grand nombre de villages.

Avec AGP

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