Conakry- Comme à Dubréka, Coyah, Ratoma, Dixinn, Kaloum et Matoto, l’étape de sensibilisation des usagers de la route de la commune de Matam, du mardi, 8 août a également porté sur la mobilisation de tous les acteurs de la route, des autorités administratives et des élus locaux sur le respect du code de conduite, le recensement des motos-taxis et les nouvelles dispositions à prendre.
Ces séries de sensibilisations dirigées par le Directeur national de la Sécurité routière, Hamidou Babacar Sarr, a été une occasion pour la Police routière de présenter le tableau « sombre des cas d’accidents de la circulation » pour le premier semestre 2017. Période au cours de laquelle, plus de 120 personnes ont trouvé la mort sur les différentes routes du pays.
« Pour la seule zone de Conakry, il y a eu plus de 700 cas d’accidents avec plus de 50 personnes tuées et plus de 150 personnes blessées. A l’intérieur, 70 personnes ont été tuées dans les accidents de la circulation pour un total de plus de 120 morts », a dénombré le Directeur de la Sécurité routière.
Au cours de cette même rencontre, la question des motos-taxis en Guinée, a été au centre de la sensibilisation. Un phénomène devenu serpent de mer pour les autorités en charge de la circulation routière.

Plusieurs dénonciations ont été faites sur les mauvais comportements de conducteurs de motos-taxis surtout à Conakry.
Dans un premier temps, il a été convenu de procéder au recenser tous toutes les motos qui font le taxi, par commune, par quartier et par point d’arrêt avec attestation et gilets réfléchissants.
Avec AGP